Economie

Adalia School of Business ouvre le débat: Quels freins à l’entrepreneuriat ?

© D.R

L’entrepreneuriat est un état d’esprit qui s’enseigne! C’est la synthèse globale à laquelle ont abouti les participants à la conférence- débat sur l’entrepreneuriat au Maroc, organisée le 9 février à Casablanca par Adalia School of Business.

Une rencontre qui a réuni des acteurs parmi les plus concernés par cette problématique.

Ainsi, organisée sous le thème «Entrepreneuriat au Maroc, fantasmes et réalités», la conférence a eu pour principaux intervenants M’hammed Abbad Andaloussi, président d’Injaz Al Maghrib, association reconnue d’utilité publique qui mobilise le secteur privé auprès de la jeunesse pour contribuer à l’émergence d’une nouvelle génération d’entrepreneurs, et Idriss Berrada, directeur général d’Attijariwafa bank Corporate Finance. De même ont participé au débat, Fatima Zahra Oukacha, directrice de CEED Maroc qui soutient les entrepreneurs en leur fournissant le savoir-faire et les réseaux dont ils ont besoin, et de Ouadih Dada, grand journaliste-présentateur marocain. De ce fait, s’adressant à un public d’étudiants, d’enseignants, de jeunes investisseurs et d’entrepreneurs aguerris, la conférence avait pour ambition de dresser un état des lieux étayé et sans complaisance sur l’entrepreneuriat au Maroc.

De même, mobilisant des acteurs de terrain, des analystes, une approche empirique a été développée pour permettre à l’assemblée présente d’avoir la vision la plus concrète possible de l’entrepreneuriat. Si l’entrepreneuriat suscite de nombreuses vocations, pourquoi ne décolle-t-il pas ? Et quels sont les ressorts nécessaires pour le développer et contribuer aux succès des projets d’entreprises ?

Autant de questions auxquelles les différents intervenants ont apporté des éclairages complémentaires sur l’ensemble de l’écosystème propre à l’entrepreneuriat. Toutes les étapes ont été décryptées, de la vocation, en passant par l’étude de marché, la structuration, la levée de fonds, la pérennisation et le développement. En effet, législation, accompagnement financier, fiscalité, incitations… sont là autant de thématiques qui intéressent les jeunes entrepreneurs marocains. Aussi, la revue de ces problématiques a été l’occasion de proposer des solutions pratiques, plus adaptées au contexte économique  marocain, en partant d’une analyse des expériences positives menées aussi bien au Maroc qu’ailleurs.

C’est ainsi qu’au cœur de ce débat a été établi un diagnostic de la situation de l’entrepreneuriat au Maroc avec une analyse des principales entraves bloquant le plein essor de cette véritable locomotive du développement économique et social au Royaume. Il en est donc ressorti que l’entrepreneur est forcément un chef d’entreprise maître de ses décisions. Il dispose à la fois de toute la latitude dont on peut rêver pour prendre des décisions en plus d’une large marge de manœuvre pour financer et innover.

Articles similaires

EconomieUne

ONDA : L’aéroport Mohammed V se dotera d’une solution de reconnaissance faciale

La fonctionnalité de profil biométrique apporte un bénéfice majeur car elle améliore...

EconomieUne

Développement durable : ADM dresse le bilan de son action à fin 2022

ADM a notamment veillé à préserver la palette végétale naturelle au niveau...

Economie

Produits fromagers made in Morocco : Oland Group lance «Viva»

Oland Group démocratise le fromage en offrant une gamme de choix à...

EconomieUne

Démographie, urbanisation, santé… Le constat du HCP

Selon les projections du HCP, l’effectif de la population au Maroc atteindrait...

EDITO

Couverture

Nos supplément spéciaux