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Adil Bourichi : «Nous mettrons en place une charte déontologique entre business angels et start-up»

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Entretien avec Adil Bourichi, SG du Moroccan Business Angels Network (Moban)

ALM : Le Moroccan Business Angels Network a été récemment créé. Quelles sont les motivations qui vous ont poussé à mettre en place ce réseau ?

Adil Bourichi : La raison principale est la volonté de regrouper les investisseurs providentiels qui opéraient chacun de son côté au sein d’une même association et de pouvoir fédérer les efforts et l’expertise de tout un chacun afin de pouvoir avancer dans ce domaine. Notre ambition est de travailler en synergie entre business angels marocains, mutualiser les risques, partager nos expériences, bénéficier des appuis de la CCG, la GIZ et autres partenaires et bien entendu de pouvoir négocier avec les différentes parties prenantes de meilleures conditions d’investissement.

Comment le Moban contribuera-t-il à développer le «business angeling» au Maroc?

Je dirais par son rôle actif dans la tenue de rencontres régulières avec les entrepreneurs pour investir dans les start-up innovantes et à mettre en place une plate-forme de match making entre investisseurs potentiels et start-up. Notre objectif est de diffuser le maximum d’informations sur les acteurs de l’écosystème de l’investissement en amorçage au Maroc. Nous œuvrerons également à mettre en place une charte déontologique entre business angels et start-up. Nos comptons former les membres régulièrement sur les bonnes pratiques du business angeling en s’appuyant sur les expériences des partenaires européens, africains-moyen-orientaux et américains.

Quels sont les objectifs que vous vous êtes fixés pour ce démarrage ?

La première des choses est de fédérer une quinzaine de business angels actifs au sein de Moban et tenir une séance de Venture Academy par trimestre. De même, nous nous sommes fixé l’objectif d’organiser régulièrement des rencontres avec les entrepreneurs porteurs de projets et drainer le maximum de deal flow ainsi que d’apporter le maximum de soutien et de conseils à nos membres, et ce grâce à la synergie de toutes les expertises des business angels ainsi qu’à celles apportées par nos différents partenaires .

L’accès au financement est l’un des obstacles auxquels sont confrontés les jeunes porteurs de projets. Comment comptez-vous les accompagner pour relever ce challenge ?

Le financement passera d’abord par les fonds propres des business angels membres. Nous comptons en outre recourir au co-investissement de la CCG. L’idée étant de mener ces start-up à se développer suffisamment pour intéresser les fonds de capital risque.

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