1997. Une fois la maîtrise d’une école de commerce parisienne en poche, Adil Lazrak, à peine ses vingt-trois ans révolus, décide de rentrer au Maroc. En intégrant, quelques mois après son retour, l’équipe de la multinationale Microsoft, il semblait avoir trouvé sa voie. Il y a occupé pendant l’année 1998 le poste de « product manager ». Un parcours qui était réussi certes, mais sa passion pour le domaine du conseil en communication était beaucoup plus forte que n’importe quelles perspectives d’évolution que pouvait lui promettre une activité autre que son métier favori, principalement dans son aspect conseil. Cette dévotion a été à l’origine même d’un côté de sa démission de Microsoft et d’un autre du lancement en 1999 de la société LBS, une entité qui lui permettra de pratiquer le métier qu’il a depuis toujours eu envie de faire. Car, même durant ses études, Adil Lazrak était connu pour être l’homme événementiel de sa promotion. La création de LBS a permis au jeune manager de faire ses premiers pas dans la communication. Ce n’est que deux ans après qu’il y entre de plain-pied. C’est ainsi que la filiale du groupe Capital Events voie le jour à la suite d’une opération de fusion absorption concrétisée en 2001.
Ce fut un tournant décisif dans la vie professionnelle de Lazrak. Il a troqué la fonction de directeur général de LBS pour celui de partenaire de capital Events.
Une dénomination à laquelle le jeune manager tient énormément. Il la préfère à celle de directeur ou de responsable dans la mesure où elle le positionne comme partie prenante dans le groupe, elle lui confère des pouvoirs non moindres à ceux des dix sept partenaires de la maison mère présente partout dans le monde. Se réunissant à Londres une fois tous les trois mois, les dix-huit partenaires décident ensemble de la stratégie générale du groupe, des responsabilités de chaque filiale et de ses projets d’avenir.