La 2ème édition est prévue du 8 au 10 octobre
[box type= »custom » bg= »#eeedeb » radius= »5″]Le cyberespace serait devenu le domaine de prédilection des organisations criminelles et terroristes pour le recrutement. «Il suffit de seulement 6 semaines pour radicaliser un jeune en ligne», selon Alain.
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Les méthodes de lutte contre le terrorisme sont en plein essor et en plein changement étant donné que le terrorisme en lui-même évolue constamment et ce, depuis l’arrivé d’Internet. C’est pour cela que le think tank Atlantis, en partenariat avec le Forum international des technologies de la sécurité (FITS), a décidé de mettre en place la 2ème édition de l’Africa Security Forum.
Ce forum, prévu du 8 au 10 octobre 2017, aura pour thème «La coopération interafricaine face au terrorisme, aux radicalisations et à la criminalité transnationale». Ce thème sera lui-même divisé en trois thèmes. Le premier est celui du «Terrorisme et cyberespace, nouveau théâtre de recrutement». En effet, le cyberespace serait devenu le domaine de prédilection des organisations criminelles et terroristes pour le recrutement. «Il suffit de seulement 6 semaines pour radicaliser un jeune en ligne», commente Alain Juillet, président du FITS.
En plus de cette très courte durée, le cyberespace permet aux organisations criminelles et terroristes de faire certaines actions qui sont autrement difficiles à accomplir dans la vie réelle. En plus du terrorisme, les organisations criminelles se servent du cyberespace comme plate-forme de commerce, que ce soit d’armes, de produits pharmaceutiques ou de drogues. Le deuxième thème qui sera abordé est «Les nouveaux défis posés par les flux migratoires et la criminalité transnationale». «Bien que l’Afrique soit un continent en plein développement, certains de ses pays resteront plus pauvres que d’autres. Dans cet environnement complexe et mouvant, le terrorisme exploitera l’extrême pauvreté et l’analphabétisme de la population», explique M. Juillet. En plus de la montée du terrorisme, de la délinquance et de la corruption, cette différence en richesse aura comme conséquence un flux migratoire. Afin d’avoir un meilleur avenir, certaines personnes essayeront d’aller vers des pays où ils auront une chance de trouver un emploi ou autre», explique Alain Juillet. Ce flux migratoire risque de causer plusieurs problèmes, à commencer par l’exploitation des migrants. En plus du problème de l’exploitation, il y a aussi le problème du trafic humain, sexuel et autres. Le 3ème thème sera celui de «La coopération interafricaine face à ces préoccupations». Comme l’explique Driss Benomar, président du think tank Atlantis, le continent africain fait face aujourd’hui à des menaces terroristes et criminelles qui requièrent l’attention et, surtout, la coopération de tous. «Venir à bout des entraves à l’installation d’une paix au sein et aux frontières des pays africains revient à booster efficacement la mutualisation des moyens et compétences humaines et techniques pour qu’enfin l’Afrique se dote des moyens de ses ambitions», conclut M. Benomar.