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African Exchanges Linkage : L’intégration des Bourses africaines dans le pipe

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Discuter de la mise en œuvre de l’initiative d’intégration des Bourses africaines, tel a été l’objectif principal de la première table ronde des acteurs des Bourses africaines inscrites dans le cadre du projet «African Exchanges Linkage».

Cette rencontre qui s’est tenue la semaine dernière à Abidjan a été organisée par la Banque africaine de développement (BAD) en collaboration avec l’Association des Bourses Africaines (ASEA) dont le président n’est autre que Karim Hajji, président-directeur général de la Bourse de Casablanca.

Un partenariat qui complète les interventions de la banque africaine en faveur de marchés des capitaux qui gagnent en profondeur et en résilience en Afrique. Les participants à cette rencontre ont discuté des considérations réglementaires et opérationnelles de change. La finalité étant de mettre en œuvre une connexion transfrontalière proposée. «L’intégration régionale est un programme continental hautement prioritaire. Par la connexion organique de sept Bourses africaines dont la capitalisation boursière totale est supérieure à 1,4 mille milliards de dollars l’African Exchanges Linkage sera en mesure de stimuler les flux intra africains et offrira des opportunités aux investisseurs et aux participants commerciaux dans plus de quatorze pays africains», affirme M. Hajji dans ce sens. Initiative conjointe de l’ASEA et la BAD, l’African Exchanges Linkage a pour but de faciliter les échanges transfrontaliers et le règlement des titres dans l’ensemble des Bourses africaines participantes. «Le résultat escompté étant l’augmentation de la liquidité sur les marchés financiers africains, l’African Exchanges Linkage pourra donc débloquer le puissant potentiel des marchés africains pour leur permettre d’accéder aux capitaux nationaux et de les redistribuer aux fins du développement économique», souligne Karim Hajji en sa qualité de président de l’ASEA.

Pour sa part, Pierre Guislain, vice-président de la Banque africaine de développement, chargé du secteur privé, des infrastructures et de l’industrialisation, indique qu’une fois opérationnel, «ce projet permettra de créer un pool de financement plus large en faveur des entreprises et des PME africaines. Il devrait également pouvoir contribuer à la réduction du déficit de financement des infrastructures en Afrique, un fait bien documenté estimé de 67 à 107 milliards de dollars en 2016, et ce en procédant à une émission d’obligations et autres produits complémentaires pour des infrastructures régionales en appui au financement de la part du secteur public-privé». Il est à noter que les parties prenantes ayant participé à cette réunion sont parvenues à un consensus sur le fait que la connexion sera mise en œuvre pendant la phase initiale à travers un modèle «d’accès sponsorisé», qui bénéficie déjà de l’appui des cadres juridiques et réglementaires en vigueur dans les juridictions participantes.

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