Présidée par le wali de la région de Guelmim-Smara Mohamed Ali Eladmi, cette réunion s’est déroulée en présence des responsables de la société d’ingénierie chargée de réaliser l’étude relative à la réalisation de ce projet, et qui va identifier les opportunités de créer et de développer une liaison routière à haut niveau de service.
Dans ce sens plusieurs études sont menées simultanément et qui portent sur le trafic, l’exploitation, la rentabilité économique et financière ainsi que l’impact sur l’environnement.
Selon l’appel d’offres du ministère de l’équipement, du transport et de la logistique, maillon essentiel de l’axe structurant transmaghrébin «Oujda-Mauritanie» et de l’axe nord-sud «Tanger-Lagouira», cette autoroute est un projet d’aménagement du territoire par excellence. Elle va permettre d’offrir, de par sa position géographique et sa connexion au réseau autoroutier, des opportunités importantes pour l’accélération du développement socioéconomique et touristique d’un large périmètre au sud du pays en renforçant sa compétitivité et en consolidant la politique de la régionalisation. En effet, il va permettre d’intégrer ces
provinces dans la dynamique de développement que connaît la région, en l’occurrence l’expansion de la ville d’Agadir qui rayonne principalement en direction de ces provinces du Sud tout en assurant l’articulation avec le nord du pays.
Cet axe aura certainement des effets structurants sur ces espaces économiques du sud et va leur conférer une capacité à produire et une aptitude à figurer parmi les places recherchées dans la compétition nationale et internationale leur procurant ainsi la chance de valoriser au mieux leurs potentialités et d’accroître leur attractivité. Il s’agit de faire émerger en surface les potentiels de croissance cachés et actuellement étouffés de ces provinces à cause des contraintes régionales et leur permettre de créer des richesses et contribuer au développement global du pays.
Cet axe autoroutier vient pallier donc le problème de congestion de la ville d’Agadir en séparant le trafic local du trafic de longues distances et anticiper la demande régionale pour une connexion au réseau autoroutier. Il va permettre aussi l’amélioration de la desserte des provinces du Sud tenant compte de la continuité de l’aménagement prévu au niveau de la RN1 entre Guelmim et la frontière mauritanienne.