Sur les 5.000 établissements agroalimentaires recensés par le ministère de l’agriculture et de la pêche maritime, 1.400 entreprises ont été agréées à fin février. Les 3.600 entreprises restantes devront toutes être agréées à l’horizon 2016. L’annonce de ces statistiques a été faite par Aziz Akhannouch, ministre de l’agriculture et de la pêche maritime, à l’occasion du lancement, en février dernier, de l’opération de délivrance des agréments et autorisations sanitaires aux entreprises du secteur alimentaire et de l’alimentation animale.
En effet, le processus d’octroi de ces agréments et autorisations a été entamé à partir du deuxième semestre 2013 et a permis d’agréer 1.400 entreprises avec l’objectif d’atteindre plus de 3.000 agréments et autorisations l’année en cours.
Cette opération rentre dans le cadre d’un vaste chantier lancé par l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA) pour la mise à niveau sanitaire du secteur agroalimentaire et d’assurer ainsi l’adhésion des entreprises à ce programme afin de garantir à terme la salubrité des produits et la préservation de la santé du consommateur.
Ces agréments et autorisations sont délivrés en application des dispositions de la loi 28-07 relative à la sécurité sanitaire. Cette loi a établi les principes généraux de sécurité sanitaire des denrées alimentaires et a déterminé les conditions dans lesquelles les denrées alimentaires et les aliments pour animaux doivent être élaborés, produits et commercialisés pour être qualifiés de produits sûrs. Elle a également prévu les prescriptions générales visant à ne permettre la mise sur le marché que des produits sûrs et a indiqué les règles obligatoires d’information du consommateur, via l’étiquetage des denrées alimentaires et des aliments pour animaux et la détermination des documents d’accompagnement.
En bref, cette loi introduit une approche moderne en matière de sécurité sanitaire des végétaux, des animaux et des produits alimentaires. Il faut souligner que l’agroalimentaire figure parmi les secteurs à booster dans le cadre du Plan Maroc Vert, notamment dans le premier pilier qui porte sur le développement d’une agriculture productiviste et moderne répondant aux règles du marché en s’appuyant sur les investissements privés dans les filières à haute valeur ajoutée et haute productivité.
Ainsi, des campagnes de sensibilisation et d’implication au profit des opérateurs économiques en partenariat avec les organisations professionnelles sont programmées pour garantir le respect des échéances en matière d’octroi des autorisations sanitaires. A l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires, on précise que les exigences sanitaires à satisfaire pour l’obtention de ces agréments concernent, entre autres, le respect des conditions d’hygiène, la mise en place d’un programme d’autocontrôle et d’un système de traçabilité.













