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Aïd Al-Adha : Les préparatifs dans le respect des exigences sanitaires

© D.R

Les marchés ouverts pour la vente et un guide des mesures préventives en distribution

Les préparatifs pour Aïd Al-Adha vont bon train. En effet, tous les marchés sont ouverts pour la vente du bétail. De même, un guide sera distribué pour faire connaître toutes les mesures préventives à respecter comme la désinfection, le respect de la distanciation physique et le port des masques. C’est ce qu’a annoncé Aziz Akhannouch, ministre de l’agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts lundi à Rabat, lors de son oral à la Chambre des représentants.
Dans le même sens, le ministre a expliqué qu’en coordination avec le ministère de l’intérieur, d’autres marchés sont en train d’être aménagés dans les villes pour la vente du bétail et ce dans le plein respect des mesures sanitaires. Aïd Al-Adha est en effet la période de l’année où les agriculteurs, notamment les petits éleveurs, consolident leurs revenus.
Le département de l’agriculture avait annoncé un peu plus tôt que le chiffre d’affaires moyen à l’occasion de l’Aïd Al-Adha dépasse les 12 milliards de dirhams. Une grande partie de ces recettes est transférée dans le milieu rural aidant ainsi les agriculteurs à couvrir les dépenses des autres activités agricoles en particulier celles se rapportant aux préparatifs de la prochaine campagne. Notons que pour cette année, le ministère a procédé jusque-là à l’identification de plus de 7,2 millions de têtes d’ovins et de caprins destinées à l’abattage à Aïd Al-Adha. Cette opération d’identification du cheptel prendra en principe fin ce mercredi ciblant au total 8 millions de têtes.
Rappelons que l’identification des animaux, chapeautée par les services vétérinaires de l’ONSSA, est un outil indispensable de la traçabilité animale et de transparence dans les transactions sur le bétail à la fois en termes de qualité et d’état sanitaire.

Le passage d’Aziz Akhannouch à la Chambre des représentants était une occasion pour faire le point sur la situation des secteurs de l’agriculture et de la pêche maritime. «Les secteurs de l’agriculture et de la pêche maritime disposent de mécanismes et de visions bien définies leur permettant de répondre aux exigences de la production durant cette conjoncture difficile», relève-t-on du ministre.
En effet les deux secteurs ont fait preuve de grande résilience durant le confinement sanitaire. Cette période a démontré, selon M. Akhannouch, l’importance capitale des secteurs de l’agriculture et de la pêche maritime, comme elle a montré leur résilience face aux crises les plus aiguës et leur capacité d’absorption des chocs.
Se référant à la tutelle, les deux secteurs n’ont pas éprouvé de difficultés pour jouer leur rôle central dans la poursuite de l’approvisionnement régulier des marchés en quantités abondantes à des prix abordables.

Le ministre de l’agriculture et de la pêche maritime a livré quelques indicateurs lors de son intervention et a expliqué leur évolution. La production céréalière à titre d’exemple n’a baissé que d’environ 5% en termes de PIB agricole. En dépit de la faiblesse enregistrée, la plupart des autres filières agricoles sont en bonne situation.
S’agissant du programme de distribution d’orge subventionné, il ressort que 80% de la première et de la deuxième phase de cette opération ont été mises en œuvre avec la distribution de plus de 2,5 millions de quintaux.

Le ministre a assuré par ailleurs que des efforts ont également été déployés notamment en ce qui concerne les cultures printanières, «puisque les objectifs définis ont été réalisés alors que 25% de ceux fixés pour les cultures d’été ont déjà obtenus, chose qui permettra de couvrir les besoins nationaux et de répondre aux exigences d’exportation jusqu’en décembre».
Pour ce qui est des cultures sucrières, la production de la betterave sucrière dans la région du Gharb devrait atteindre un million et 200 mille tonnes. Ce chiffre sera atteint pour la première fois depuis l’introduction de cette culture dans ce périmètre au début des années soixante, et ce grâce au rendement élevé d’environ 140 tonnes par hectare.
Par ailleurs, M. Akhannouch a précisé qu’en dépit du déficit pluviométrique important enregistré au cours des deux dernières années, le PIB ne passe pas sous la barre des 110 milliards de dirhams (MMDH), ajoutant que certaines régions souffrent d’une pénurie d’eau (Souss, Al Haouz et Doukkala) à cause des conditions climatiques difficiles, du manque de précipitations et de la baisse des retenues des barrages.

Du côté de l’irrigation localisée, il a expliqué que 600.000 hectares ont été irrigués à fin mai dernier, dans la perspective d’atteindre 630.000 hectares vers la fin de l’année en cours notant que le Plan Maroc Vert a fixé l’objectif d’irriguer 550.000 hectares en fin d’année.

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