Al Omrane sera bientôt agrandi. Les Etablissements régionaux d’aménagement et de construction (ERAC) rejoindront bientôt les défuntes SNEC, ANHI et Attacharouk, qui, en 2003, ont constitué le holding d’aménagement. Le projet de loi se rapportant à cette deuxième phase de fusion a été adopté jeudi 13 avril en Conseil des ministres. Trois dispositions sont notamment à mettre en exergue. La première se rapporte au changement du statut des ERAC. Au notablissements publics créés en 1974, ils seront transformés en Sociétés Anonymes. Un changement qui se prépare depuis trois années.
Durant cette période, les établissements les plus déficitaires (leurs dettes au profit du CIH par exemple s’élevaient à 800 millions DH), ont réglé leurs arriérés.
Les différents bureaux d’étude qui accompagnent le processus de fusion du holding l’ont attesté et ont donc donné leur feu vert aux différents établissements pour rejoindre Al Omrane. La deuxième mesure importante contenue dans le projet de loi concerne l’actualisation des attributions d’Al Omrane. Ce dernier est désormais appelé globalement à servir les opérateurs immobiliers privés, opérant dans le cadre de partenariat avec le public. L’objectif est de créer une institution qui sera au service du secteur privé et aidera les pouvoirs publics à atteindre le rythme des 100.000 logements. La troisième mesure est d’ordre technique et trace les différentes étapes de finalisation de la fusion entre Al Omrane et les Erac. Ce projet de loi devrait être soumis au Parlement lors de la session de printemps qui s’ouvre ce vendredi. Ce n’est qu’après son adoption par les deux Chambres et sa publication au Bulletin Officiel que le processus de fusion devrait aboutir totalement.
Al Omrane : le bras immobilier de l’Etat
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