Economie

Anas Sefrioui lance sa cimenterie en Côte d’Ivoire

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C’est aujourd’hui même que Anas Sefrioui commence sa conquête africaine. En effet, la date du jeudi 17 novembre marquera le début d’un long processus de partage de savoir-faire et de compétences. Et c’est donc aujourd’hui qu’a lieu la cérémonie de pose de la première pierre d’une cimenterie marocaine signée Sefrioui à Abidjan, la deuxième du pays. Les Ciments de l’Atlas qui ont pour raison sociale «Cimat», se convertissent ainsi en «Cimaf» (Ciments de l’Afrique) et assistent à la naissance de leur premier bébé hors territoire marocain. Il s’agit, selon «Cimaf», d’un investissement en deux temps qui vise, en premier lieu, la création dans 5 pays africains d’une cimenterie pour aboutir par la suite à la mise en œuvre des unités de logement sociaux relevant du groupe Addoha. C’est donc un package qu’offre Anas Sefrioui à l’Afrique. En effet, la stratégie d’Anas Sefrioui comporte en outre le développement de programmes de logements sociaux aussi bien en Côte d’Ivoire que dans d’autre pays africains. Il s’agit notamment de la Guinée Conakry, la Guinée-Bissau, le Cameroun et le Burkina Faso. Cependant, la prochaine étape sera la Guinée Conakry où les négociations sont avancées, puis la Guinée-Bissau en troisième lieu. Les 5 pays africains connaîtront le même modèle d’investissement avec la même enveloppe engagée et la même capacité d’usine. La cérémonie de pose de la première pierre de la nouvelle cimenterie aura lieu, en présence du premier ministre ivoirien M. Guillaume Soro. Cette usine, dont la capacité de production estimée à 500.000 tonnes, sera opérationnelle dans 18 mois. Elle aura nécessité un investissement de 30 millions d’euros. Cet investissement est de 40% en fonds propres et 60% en contribution bancaire avec la participation de Attijariwafa Bank, Bank of Africa et la BCP. «L’idée de base était de développer des modèles de partenariat Sud-Sud qui profiteraient aux différentes parties. C’est donc tout naturellement que nous nous sommes intéressés à l’Afrique sub-saharienne. Le premier pays auquel nous avons pensé est la Côte d’Ivoire, pays en pleine reconstruction», explique Anas Sefrioui, président de Cimat. En effet, c’est en septembre 2011 qu’un partenariat a été conclu avec le Gouvernement ivoirien pour la construction de cette usine. Dans la foulée, la structure qui réalisera ces investissements a été créée. Il s’agit de la société de droit ivoirien qui porte la dénomination sociale de Cimenteries de l’Afrique «Cimaf». Dans ce sens, les terrains dans la zone portuaire de la capitale ivoirienne ont été identifiés et acquis, et les négociations avec les fournisseurs de matériel achevées. La construction de cette cimenterie n’est qu’une première étape.

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