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Arganiculture : Mbida frères plante l’arganier sur 406 ha à Chtouka

© D.R

Le projet de plantation de l’arganier sur 406 ha dans la province de Chtouka fait son chemin.

Dans ce sens l’Office régional de mise en valeur agricole du Souss-Massa vient d’attribuer récemment deux marchés relatifs à l’assistance technique et la réalisation des travaux de plantation de 406 ha d’arganier réalisés dans le cadre du projet de développement de l’arganiculture dans les zones vulnérables (DARED) zone du Souss-Massa. Dans les détails, les travaux de réalisation seront menés par la société Mbida frères en deux lots pour un coût total de 8,6 millions DH, tandis que l’assistance technique sera assurée par Seatco pour un demi-million DH.
En effet, le projet Dared est financé par le GCF à hauteur de 80% du montant total du projet, soit 39,3 millions de dollars US avec un cofinancement du gouvernement marocain. Il s’étale sur une période de 6 ans et couvre les zones de la Réserve de biosphère de l’arganeraie (RBA) et ayant pour objectif le développement de l’arganiculture comme modèle économique résilient aux changements climatiques et stimulateur d’un changement de paradigme dans la conception et la réalisation des projets d’agriculture durable, rentable et résiliente aux changements climatiques.

Le projet s’inscrit dans son contexte national par l’intégration des composantes prévues dans le cadre du Plan Maroc Vert, en l’occurrence le contrat programme relatif au développement de la filière argane. Il répond, également, à l’un des engagements du Maroc en matière de mesures d’adaptation aux changements climatiques, du fait que le programme d’arganiculture fait partie des NAMA (Contribution déterminée au niveau national) proposés par le Maroc dans le cadre de la convention-cadre des Nations Unies pour les changements climatiques (CCNUCC ) en vue de réduire ses gaz à effet de serre à 42% à l’horizon 2030.
L’objectif étant, d’une part, de mettre en place des vergers d’arganier sur 10.000 hectares et de plantes aromatiques sur 2.000 hectares (en intercalaire) associés à des techniques de collecte des eaux pluviales. Et d’autre part, de structurer les usagers de l’arganeraie et renforcer l’accès de leur organisation au marché, ce qui améliorera directement les conditions de vie de la population locale, et en particulier des femmes et permettra de soulager la pression anthropique sur la forêt naturelle de l’arganier tout en améliorant la production et la productivité des arbres de l’arganier.

Il s’agit également de mettre en place un environnement institutionnel et organisationnel innovant favorable à travers l’appui de la recherche scientifique et le renforcement des capacités des différents acteurs en matière d’adaptation aux changements climatiques. Ainsi, les trois principales composantes du projet sont : la plantation de 10.000 ha de vergers modernes de l’arganier dont 2.000 ha associés à des plantes aromatiques et médicinales (PAM) conduites en intercalaire ainsi que la promotion des techniques de collecte des eaux pluviales, l’appui aux organisations professionnelles des usagers de l’arganeraie producteurs de fruit et le renforcement de leur accès au marché, et le renforcement des capacités des acteurs, gestion des connaissances et promotion de la recherche.

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