Economie

Asie de l’Ouest : les services supplantent le pétrole

La part de l’Asie de l’Ouest dans les flux mondiaux d’IED a fortement décliné pour se stabiliser à un très faible niveau : moins de 1%. Au cours de la dernière décennie, cette part n’a guère changé. Ce déclin est surtout imputable à la diminution des investissements en Arabie saoudite, qui sont passés d’une moyenne de 5 milliards de dollars par an entre 1982 – 1985 à seulement 700 millions de dollars de 1990 à 1995. Cette chute montre que l’IED dans le pétrole perd de l’importance. Récemment, l’IED dans les économies non pétrolières (Chypre, Israël, Jordanie, Liban, Territoires sous Autorité palestinienne, République arabe syrienne et Yémen) a augmenté plus rapidement que dans les pays producteurs de pétrole : Bahreïn, République islamique d’Iran, Iraq, Koweit, Oman, Quatar, Arabie Saoudite, Emirats Arabes Unis. Au début des années 1980, les pays producteurs absorbaient plus de 96% du total des entrés de capitaux dans la région. Fin des années 1980, cette part était tombée à 67%. Au milieu des années 90, les flux en Asie de l’Ouest étaient presque également répartis entre les deux groupes de pays. Ainsi, Israël, qui relève des économies non pétrolières, est devenu un important pays d’accueil. L’importance croissante prise par les économies non pétrolières révèle celle de l’IED dans le secteur manufacturier et dans les services. Dans ces économies, la majeure partie des investissements va dans les services. Dans les économies pétrolières, le pétrole continue d’attirer la plus grande part des investissements. A titre d’exemple, à Oman 84% des IED sont allés dans l’industrie pétrolière contre plus de 95% au début des années 90. La provenance des IED en Asie de l’Ouest est marquée par des caractéristiques historiques. Traditionnellement, on accordait un traitement spécial aux capitaux arabes afin d’encourager les investissements arabes. Cependant, ces dernières années, des investisseurs étrangers de pays développés sont devenus actifs dans cette région : leurs investissements combinés ont doublé dans les années 90 par rapport aux années 80 et 70. La France et le Royaume-Uni sont les pays qui investissent le plus activement. Bien qu’ayant des relations moins étroites avec la plupart des pays de la région (à l’exception de l’Iran), l’Allemagne est désormais beaucoup plus présente. Le pétrole et d’autres ressources naturelles de la région attirent de plus en plus les investisseurs japonais.
• D’après CNUCED

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