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Asilah : Un début d’été en demi-teinte

© D.R

La ville connaît en ce mois de juillet une baisse de fréquentation comparativement aux années précédentes

Asilah a revêtu ses couleurs estivales marquant le rythme des différents secteurs d’activités, dont la plupart misent beaucoup sur l’été pour pouvoir renflouer leurs caisses. Seulement cette saison estivale s’annonce, aux yeux des Zaïlachis, moins juteuse. La ville connaît depuis le début de cet été une baisse de fréquentation comparativement aux années précédentes. Les professionnels du tourisme, les simples commerçants ou les représentants des différents jobs d’été souhaitent compenser la baisse de leurs recettes à la fin de ce mois en cours et pendant le mois prochain. Bien que coïncidant avec le 11 du mois prochain, la fête du sacrifice viendra encore cette année bousculer la période estivale.

Pour les professionnels du tourisme et les représentants des autres commerces, dont le business dépend beaucoup de la saison estivale, Asilah ne profite pas pleinement de ses atouts naturels et touristiques pour attirer plus de visiteurs pendant cette période estivale. Alors qu’ils sont mis en avant dans les célèbres guides et au cours des grands événements touristiques pour contribuer à la promotion de la région du Nord dans son ensemble. Bien qu’elle ait gagné une réputation grâce à ses multiples sites naturels et historiques, Asilah ne peut pas entrer en compétition avec d’autres villes côtières voisines, en l’occurrence Tanger et Tétouan ainsi que leurs arrière-pays, qui ont vu leurs infrastructures de base et loisirs se renforcer au fil des ans. Il y a lieu de citer que la cité blanche a connu, dans les années 80, une grande perte de ses visiteurs internationaux et ceux issus de familles riches marocaines qui lui ont préféré d’autres destinations balnéaires beaucoup plus attractives aussi bien au Maroc qu’à l’étranger. La ville est devenue, ces dernières décennies, plus fréquentée par les visiteurs de bourses très moyennes qui ne leur permettant pas de passer leurs vacances dans d’autres stations balnéaires plus onéreuses. Pour Ba Mohamed, bazariste de la célèbre place Al-Kharazine, Asilah est appelée à fournir beaucoup d’efforts pour attirer encore plus de touristes nationaux et pouvoir les fidéliser, mais aussi pour tenter de retrouver son rayonnement parmi ses clientèles perdues.

«Nous devons, de notre côté, faire de notre mieux pour contribuer à atteindre cet objectif et faire profiter notre secteur qui se distingue par son traditionnel aspect saisonnier», a-t-il fait savoir. En plus d’infrastructures, les professionnels et simples zaïlachis ont toujours appelé à l’ouverture des sites culturels et historiques au public, mais aussi à l’organisation de plus de festivals et autres manifestations culturelles et artistiques pour leur permettre de bien profiter de la saison estivale. Surtout que la ville compte un seul événement, à savoir son moussem annuel, tenu au début de l’été.

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