C’est dans cette perspective que l’Association marocaine des exportateurs (Asmex) a mis en place l’accélérateur du commerce international.
Ce projet, initié en partenariat avec le centre de commerce international et soutenu par le ministère du commerce extérieur, se veut «une structure virtuelle et physique pour accompagner les jeunes porteurs de projets à vocation exportatrice hébergés par les structures partenaires d’incubation ainsi que les jeunes dirigeants d’entreprise non encore engagées régulièrement dans des activités internationales ou ayant déjà exporté indirectement ou occasionnellement, créées depuis moins de 5 ans et désireuses de s’internationaliser». L’accélérateur permettra, ainsi, aux jeunes porteurs de projets à vocation internationale de s’intégrer facilement dans les chaînes de valeur mondiales et développer une présence durable sur les marchés étrangers.
En s’exprimant à ce propos, Hassan Sentissi El Idrissi, président de l’Asmex, affirme qu’il s’agit d’un projet important et novateur qui répond au rôle de l’Asmex, à savoir offrir à l’entreprise exportatrice, particulièrement aux primo-exportateurs un environnement favorable à la concrétisation de leurs projets et un accompagnement concret pour leurs activités à l’export. «C’est ainsi que nous pourrons assurer la relève et développer le secteur des exportations sur des bases solides et permettre à nos exportateurs de renforcer leur compétitivité», précise le président de l’Asmex.
L’Asmex procédera dans le cadre de l’accélérateur du commerce international à fournir des prestations de formation, coaching, mentorat, appui institutionnel sur mesure. L’accent sera particulièrement mis sur la mise en pratique, préparant ainsi les dirigeants d’entreprises à relever les défis de l’expansion internationale et les accompagner dans leur transition vers les marchés internationaux.
A cet égard, les bénéficiaires du projet seront en mesure de mieux appréhender l’environnement du marché étranger choisi. Citons dans ce sens les aspects économiques, commerciaux, concurrentiels, juridiques, financiers, logistiques, culturels et managériaux ainsi que les best-practices et les erreurs à éviter.