Economie

Assises : Un droit à la parole limité

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Le sentiment qui se dégage après la tenue des Assises du Tourisme du 11 décembre 2004 à Marrakech est celui d’un timing insuffisant au droit à la parole. Principe fondamentale à toute organisation d’assises professionnelles. Pourquoi reproduire le même « scénari » des précédentes rencontres par une méthode visant à monopoliser le débat par le panel ?
Les professionnels ont peu parlé.
Cela a été caractérisé entre autres par deux exemplaires interventions de Alami Amyn. Mais leur cadre idéal serait plutôt lors d’un forum ou par l’envoi d’un courrier électronique à l’attention des honorables membres de la FNT. Ainsi le secteur privé du tourisme serait imprégné de cette stratégie. Laquelle stratégie ,s’est vérifiée dépourvue de chiffres indicateurs qui auraient permis aux professionnels une meilleure visibilité. En définitif pour un tel événement, elle serait plus adaptée si elle était concise et chiffrée. Les professionnels connaissent bien les cabinets conseils en matière de stratégies innovantes et de pilotage des objectifs par obligation de résultat.
Toutes les entreprises versant dans la modernité s’y prêtent à cet exercice. A contrario, la véritable interrogation c’est quoi ? La visée c’est de pouvoir récolter lors des assises, les sentiments des entrepreneurs du tourisme concernant les dysfonctionnements ou les difficultés afférentes à leur activité.
A partir de là, aboutir à un réel et fiable diagnostic pour apporter les correctifs adaptés à la réalité. Ce genre de rencontre devrait ressembler à une table ronde moderne avec un modérateur mobile qui fait parler la salle conformément au modèle occidental. Vous verrez, le résultat sera plus édifiant à plus d’un titre! Quant à l’énigme d’avoir choisi une représentante d’un quotidien parmi le panel aboutissant à une proscription de la presse. Cette démarche s’est avérée singulière par le ‘’huis clos » et ‘’l’indélicatesse » de ne pas convier tous les membres de la presse et de la FNT au dîner de clôture ! Le constat est tout simplement extrapolé à l’irrationnel! Espérons que les choses évolueront vers une cohésion globalement professionnelle; empreinte de confraternité immaculée par une solidarité sans faille.
Et cela, à même de concrétiser les objectifs tracés par l’édifiante vision 2010 qui est indéniablement un véritable projet de société novateur astreint à moyen terme à tirer vers le haut les conditions de vie d’une grande tranche de la société. Les professionnels entrepreneurs du tourisme jouent le rôle de cette locomotive de développement, ils ne se plaisent qu’au sein d’un environnement idéal aux labeurs, à l’investissement et à la créativité. Ils prônent le professionnalisme à valeur ajoutée issu d’un processus couronné par une formation diplômante, une expérience prouvée et un savoir-faire irréprochable. Par ailleurs, il est authentique qu’ils soutiennent inconditionnellement et sans équivoque l’application des termes de la vision 2010 génératrice de richesses pour une destination du tourisme marocain de demain encore plus forte, plus compétitive, plus rayonnante et plus prospère. Laquelle vision qui a bénéficié de la bénédiction royale depuis le discours fondateur et mobilisateur du 11 janvier 2001, prononcé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI que Dieu L’assiste.

• Jamal Filali
Consultant en tourisme international

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