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Avec l’appui de Kaspersky : 14 cybercriminels ont été arrêtés dans le cadre de l’Africa Cyber Surge II

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L’opération Africa Cyber Surge est un effort continu de plusieurs parties prenantes visant à lutter contre la cybercriminalité en Afrique et à protéger les communautés de la région.

Cette opération menée par Interpol en étroite collaboration avec Kaspersky a également permis d’identifier des infrastructures de réseau malveillantes ayant entraîné des pertes financières de plus de 40 millions de dollars.

L’opération Africa Cyber Surge II d’Interpol a été marquée par une contribution effective de Kasperky. La société internationale de cybersécurité et de protection de la vie privée numérique a dans ce sens fourni à Interpole des données de renseignement sur les menaces dans la région. Cet appui a permis, en effet, aux enquêteurs d’identifier des infrastructures compromises et d’appréhender des acteurs de la menace présumés dans tout le continent africain. « L’opération Africa Cyber Surge II a permis de renforcer les services de lutte contre la cybercriminalité dans les pays membres et de consolider les partenariats avec des acteurs essentiels, tels que les équipes d’intervention en cas d’urgence informatique et les fournisseurs d’accès à Internet.

Cela va contribuer à réduire l’impact global de la cybercriminalité et à protéger les communautés de la région», commente Jürgen Stock, secrétaire général d’Interpol. L’opération a, en effet, abouti à l’arrestation de 14 cybercriminels et à l’identification d’infrastructures de réseau malveillantes ayant entraîné des pertes financières de plus de 40 millions de dollars. L’opération Africa Cyber Surge est, en effet, un effort continu de plusieurs parties prenantes visant à lutter contre la cybercriminalité en Afrique et à protéger les communautés de la région. La première partie de l’opération Africa Cyber Surge, à laquelle Kaspersky a également participé, s’est déroulée de juillet à novembre 2022 et a donné lieu à une série d’opérations et d’enquêtes contre les acteurs de la menace à l’origine des cybercrimes dans la région africaine.
En collaboration avec d’autres partenaires d’Interpol issus du secteur privé, Kaspersky a communiqué à l’organisation internationale des indicateurs de compromission (IoC), notamment des serveurs de commande et de contrôle malveillants, des liens et des domaines de phishing, ainsi que des adresses IP frauduleuses, permettant ainsi à Interpol de faciliter la coopération entre les différents services africains chargés de l’application de la loi afin d’enquêter sur les cybercriminels soupçonnés de se livrer à la cyber-extorsion, au phishing, à la compromission de mails professionnels et autres escroqueries en ligne, et d’entraver leurs activités.

«Pour construire un monde plus sûr, Kaspersky reconnaît l’importance de la coopération multilatérale entre le secteur privé, les services chargés de l’application de la loi au niveau international et les autorités nationales», déclare pour sa part Yuliya Shlychkova, directrice des affaires publiques chez Kaspersky. Et de poursuivre: «Ce n’est qu’en tirant parti de la puissance d’un partenariat public-privé efficace que nous pourrons donner une impulsion au renforcement de l’industrie cyber en Afrique afin de garantir que les pays africains puissent réaliser leur potentiel exceptionnel sans entrave, et sans avoir à s’inquiéter des conséquences des cybercrimes». A noter que le partage de données entre Kaspersky et Interpol s’inscrit dans le cadre d’un accord de coopération de cinq ans, signé par les deux parties en 2019, qui prévoit également un soutien en matière de ressources humaines et de formations envers l’organisme chargé de l’application de la loi.

Depuis le début de l’accord, Kaspersky et Interpol ont activement poursuivi leurs opérations conjointes visant à lutter contre la cybercriminalité et à mener des projets de sensibilisation pour aider les gens à prendre conscience des risques cyber contemporains. « Des opérations coordonnées telles que Cyber Surge sont nécessaires pour perturber les réseaux criminels et mettre en place des mécanismes de protection aux niveaux individuels, organisationnel et communautaire», indique à ce propos l’ambassadeur Jalel Chelba, directeur exécutif par intérim d’Afripole. Et d’ajouter : «Alors que les systèmes numériques, les technologies de l’information et de la communication et l’intelligence artificielle gagnent en importance, il est urgent que les acteurs publics et privés travaillent main dans la main pour empêcher que ces technologies ne soient exploitées par les cybercriminels » .
Il est à rappeler que l’opération Africa Cyber Surge II a été lancée en avril 2023. Elle a duré quatre mois, couvrant 25 pays africains. L’action a été menée par la Direction de la cybercriminalité d’Interpol, sous l’égide du Bureau des opérations de lutte contre la cybercriminalité d’Interpol Afrique, et du Programme de soutien à l’Union africaine (ISPA) d’Interpol en relation avec Afripol. Cette initiative a également été soutenue par le Foreign Commonwealth and Development Office du Royaume-Uni, le ministère fédéral allemand des affaires étrangères et le Conseil de l’Europe.

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