Baisse de l’indice du coût de la vie

L’indice du coût de la vie est une donnée qui informe sur les capacités réelles de la population à consommer. L’indice en lui-même est le corollaire d’un certain nombre de paramètres, comme le revenu, le taux de chômage, la zone de résidence, la saison. En effet, ce facteur a une grande influence sur l’évolution de l’indice du coût de la vie dans la mesure où même dans des circonstances où les deux premiers critères demeurent immuables, l’indice du coût de la vie est sujet au changement, selon les besoins de consommation de chaque période de l’année.
Ainsi, selon les dernières informations communiquées par la direction de la statistique portant sur le mois de juin, l’indice du coût de la vie a accusé une baisse de 1,3 % par rapport au mois précédent. Cette régression provient en grande partie des produits alimentaires dont l’indice a diminué d’environ 2,8 %. L’indice des produits non alimentaires n’a quant à lui connu qu’une légère tendance à la baisse (-0,1 %). Les indices des autres groupes de produits n’ont pratiquement pas connu de changement ; leurs variations à la baisse comme à la hausse n’a pas frôlé 0,1%. Pendant le premier semestre de l’année en cours, le taux d’accroissement de l’indice moyen, comparé à la même période de l’année écoulée, a été de 3,6 %.
Le critère de géographie a son importance. En attestent les divergences qui existent entre les différentes villes et régions du pays. Pour ne se limiter qu’aux statistiques les plus récentes afférentes au mois de juin, les indices mensuels par ville ont connu des variations allant de -1,8 % pour la ville de Casablanca à une stagnation pour les villes d’Agadir et d’Oujda. Les variations inter-annuelles des six premiers mois de l’année 2002 par ville restent, quant à elles, caractérisées par une dispersion relativement importante. Positive, elle varie de 2,6 % à 5 %. Les taux d’accroissement les plus importants ont été enregistrés au niveau des villes de Tétouan (5 %), idem pour Meknès, Agadir (4,3 %), Oujda (4,1 %) et Kénitra (3,8 %). Au titre du mois de mai, ces mêmes indices ont connu des variations allant de -0,8 % pour la ville de Marrakech à +2,2 % pour la ville de Meknès.
Ceci étant, la ville de Casablanca continue se situer en tête de liste des villes dont l’indice du coût de la vie est le plus important, essentiellement du fait de la cherté du loyer et des produits alimentaires, issus de l’agriculture.