Economie

Balnéaire : De Taghazout à Sâïdia

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Les deux stations de Taghazout à Agadir et Sâïdia dans l’Oriental, ont été cédées à l’aménageur-developpeur pour des prix symboliques. Entre 7 et 22 dirhams, pour, comme l’expliquent les autorités, que tout le monde gagne. Etat, concepteur et promoteur, chacun devait selon l’esprit et le schéma d’aménagement y trouver son compte. Seulement, les prix affichés dans l’Oriental semblent oublier cette logique. D’après un promoteur marocain, le mètre carré tournerait autour de 1 600 dirhams pour Sâïdia. A Taghazout, le mètre carré sera vraisemblablement cédé à 850 dirhams. Une réduction est envisagée. D’après des promoteurs, cette réduction serait de250 dirhams. «Simples spéculations de professionnels », dit-on à la Sonaba où l’on précise que le prix définitif du mètre carré ne sera connu qu’après l’élaboration de l’étude du Business plan.
La barre est assez haute pour tenter les candidats marocains. D’où peut-être l’absence de sociétés marocaines sur les 7 millions de mètres carrés en bordure de la Méditerranée et présentés aux investisseurs espagnols lors du dernier Salon de Madrid.
D’ailleurs, durant cet événement, le groupe Fadesa a enregistré sa seconde transaction commerciale concernant le site méditerranéen.
Ainsi, cinq parcelles d’une superficie totale de 192.443 mètres carrés, dont 67.000 constructibles, ont été cédées à la société espagnole Tasa Inversiones. Valeur de la transaction : 15 millions d’euros. Ce ticket permet à Tasa Inversiones de quitter pour la première fois la péninsule ibérique. Au Maroc, l’activité de ce groupe sera regroupée dans une filiale dénommée «Tasa Sâïda SL».
Cette transaction est concrètement la deuxième que connaît la station. La première vente rapidement signée concernait un établissement de 602 chambres cédé au groupe Barçelo, par ailleurs assez proche de Fadesa pour être assimilé à l’une de ses filiales.
Pour le moment, au-delà des déclarations d’intention, difficile de dire que les promoteurs marocains se bousculent au portillon. Les institutionnels traînent le pas, quoique intéressés. Des hôteliers intéressés, les noms des promoteurs de l’hôtel Club Eldorador à Marrakech avaient circulé.
Si sur l’hôtellerie la commercialisation est difficile, Fadesa se rattrape en revanche sur la la partie «logement résidentiel». Le groupe n’aura aucun mal, au rythme où en sont les ventes, de respecter son engagement de livrer la première phase du projet, à savoir 2 44 appartements et 50 villas ainsi que les travaux sur le port et camp de golfe de 18 trous, d’ici la mi- 2006.

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