EconomieUne

Banque marocaine : La transformation opérationnelle est de mise

© D.R

Mckinsey livre sa lecture du marché bancaire

[box type= »custom » bg= »#eeedeb » radius= »5″]

Les banques résilientes doivent se concentrer sur l’expansion au-delà de leur clientèle directe et produits de base. Pour ce faire, elles doivent miser sur l’innovation et adopter des initiatives pouvant impacter l’écosystème dans son ensemble.

[/box]

Une nouvelle analyse du secteur bancaire vient d’être livrée. Mckinsey s’est penché sur le diagnostic de ce secteur comprenant dans son analyse les banques marocaines. Le rapport examine en détail les leviers audacieux et pratiques pour améliorer concrètement la performance du secteur et investir en vue du prochain cycle économique. S’agissant des banques marocaines, l’analyse fait ressortir un ralentissement de la croissance du secteur aussi bien en volumes qu’en produit net bancaire. Le taux de croissance annuel moyen est ainsi passé de 7% sur la période 2012-2014 à 1,7% sur la période 2014-2018. La rentabilité des capitaux propres (ROE) a baissé de 120 points de base sur les 5 dernières années. Un recul dû aux pressions sur les marges et une hausse des charges d’exploitation, et ce en dépit de la stabilisation du coût du risque.

Commentant le marché bancaire marocain, Reda Kebbaj, directeur de projet de leader du centre de compétence bancaire en Afrique du Nord, indique que «les banques marocaines doivent se transformer opérationnellement pour libérer de la marge de manœuvre».  Et de préciser qu’«en parallèle, elles doivent différencier davantage leurs modèles de couverture et améliorer le niveau de service pour augmenter les taux d´équipements par client». Mckinsey, dans son rapport, identifie quatre recommandations et ce en fonction du profil de chaque banque. Les leaders du marché, représentant 20% des banques au niveau mondial, doivent impérativement réallouer des capitaux et des ressources afin d’investir intelligemment dans l’innovation et se développer davantage pour le prochain cycle. Les banques résilientes doivent pour leur part se concentrer sur l’expansion au-delà de leur clientèle directe et produits de base. Pour ce faire, elles doivent miser sur l’innovation et adopter des initiatives pouvant impacter l’écosystème dans son ensemble. Quant aux surviveurs, en l’occurrence les banques n’ayant pas atteint leur taille, ils doivent agir rapidement pour gagner en échelle là où ils sont les meilleurs et réduire radicalement les coûts.

Le quatrième profil des banques est «les challengés». «Un peu plus de 35% des banques dans le monde sont contraintes par leur échelle insuffisante et souffrent de contextes marchés défavorables», précise Mckinsey. Pour que cette catégorie puisse survivre à un ralentissement économique, elle doit recourir aux options inorganiques.

Articles similaires

ActualitéUneVidéos

Vidéo. Chef de gouvernement: L’Aide au logement peut aller jusqu’à 50% du prix total dans certaines villes

Le programme d’aide directe au logement contrinue de séduire les ménages. C’est...

ActualitéUne

SAR la Princesse Lalla Meryem préside le Conseil d’Administration des Oeuvres Sociales des FAR

En exécution des Hautes Instructions de Sa Majesté le Roi, Chef Suprême...

SociétéUne

Vacances scolaires: ADM recommande à ses clients-usagers d’organiser au préalable leurs voyages

À l’occasion des vacances scolaires qui coïncident avec le week-end, la Société...

EconomieUne

La coopération économique au centre d’entretiens entre Mme Fettah et son homologue français

La ministre de l’Économie et des finances, Nadia Fettah, et le ministre...