Ils seront déployés à travers de nouvelles opérations et la restructuration de celles existantes
A la veille de ses assemblées annuelles prévues du 12 au 18 octobre, la Banque mondiale réitère sa détermination à apporter des solutions flexibles et innovantes en ce contexte pandémique. A cet effet, jusqu’à 160 milliards de dollars de financement seront déployés sur 15 mois se terminant le 30 juin 2021 pour faire face aux chocs sanitaires, économiques et sociaux subis par les pays. Ces financements se feront soit à travers de nouvelles opérations ou encore la restructuration de celles existantes.
«Ce montant comprendra plus de 50 milliards de dollars de ressources de l’Association internationale de développement (IDA) sous forme de dons et de prêts à des conditions très favorables», affirme David Malpass, président du Groupe de la Banque mondiale dans son mot introductif publié dans le rapport annuel de cette institution financière. Cette publication dresse le bilan des contributions de l’ensemble des organismes relevant de la Banque mondiale. Les engagements nets de la Banque internationale pour la restructuration et le développement (BIRD) atteignent, au titre de l’exercice 2020, 28 milliards de dollars au moment où les décaissements sont restés élevés. Les engagements nets de l’IDA se sont établis, pour leur part, à 30,4 milliards de dollars, soit 39% de plus que l’exercice précédent.
«La 19e reconstitution des ressources de l’IDA a été approuvée en mars, garantissant ainsi une enveloppe financière de 82 milliards de dollars sur trois ans pour les 76 pays les plus pauvres du monde. Ces ressources nous permettront d’accroître notre soutien aux pays touchés par la fragilité, les conflits et la violence et de renforcer la transparence de la dette et les pratiques d’emprunt viable», relève-t-on du président de la Banque mondiale. M. Malpass fait également ressortir une hausse des engagements financiers à long terme de l’IFC. Elles ont grimpé à 22 milliards de dollars dont 11 milliards de dollars d’engagements propres et 11 milliards de dollars de ressources mobilisées, d’engagements d’investisseurs privés et autres.