Les projets d’innovation sociale au Maroc peinent à attirer un financement conventionnel.
C’est l’un des constats tirés du Baromètre de l’innovation sociale du Maroc (BISM) récemment présenté par la Fondation Abdelkader Bensalah. De plus, la majorité des projets d’innovation sociale se trouve encore au stade d’élaboration ou d’expérimentation. De même, le financement de l’innovation sociale dépend de la capacité à mobiliser des sources de financement externes ou des fonds propres.
Pour sa première édition, la Fondation s’est associée à la Chaire Innovations Sociales de HEM Research Center. «Le BISM s’appuie sur une méthodologie rigoureuse et une cartographie précise pour fournir une compréhension complète de l’innovation sociale au Maroc.
Les résultats de cette première édition sont le fruit d’un processus scientifique rigoureux de collecte de données impliquant 200 acteurs clés de l’innovation sociale au Maroc représentant le public, le privé et le tiers secteur (social et solidaire)», affirment les réalisateurs de ce Baromètre. Ce dernier se penche sur divers aspects de l’innovation sociale au Maroc, allant de sa perception par les acteurs locaux à l’état des lieux des pratiques actuelles, en passant par les facteurs qui stimulent son développement et les obstacles qu’elle affronte.