Economie

Bientôt une brochure sur Laâyoune

ALM : La ville de Laâyoune vient d’abriter une importante réunion de l’ONMT avec l’ensemble des délégués en poste à l’étranger. Quel était l’ordre du jour ?
Fethia Bennis : C’est la première fois que cette réunion se tient dans les provinces du Sud. Avec les délégués en poste à l’étranger, nous avons discuté sur les réalisations du premier semestre, et sur les prévisions pour le second. Il s’agit d’une rencontre biennale qui a révêtu un caractère particulier cette année.
Pourquoi Laâyoune ?
C’est d’abord un geste envers cette région qui a mis en place un CRT, qui connaît un timide essor touristique et avec lequel on a signé une convention pour la promotion. C’est aussi en réponse à un engagement que nous avions tenu aux professionnels de la région, pour les aider à la sensibilisation de leurs produits. En marge de la session de travail, les délégués sont restés encore deux jours, sillonnant la région en 4×4, le temps de se familiariser avec l’offre touristique de Laâyoune et des autres villes comme Smara, Dakhla. Il s’agit d’une destination particulière avec comme l’ont noté les délégués beaucoup de possibilités de circuits et de bivouacs. Avec un maximum d’informations et d’impressions sur le produit, les délégués pourront, chacun en ce qui le concerne, sensibiliser les TO et les investisseurs. Parallélement, nous lancerons une brochure sur la région d’ici la fin de l’année. C’est une région qui recèle d’énormes potentialités touristiques avec un contraste intéressant Désert-Mer, une population accueillante et une culture riche.
Sur quoi portent les attentes et les doléances des professionnels de Laâyoune et toute la région?
L’aérien vient au premier rang des attentes. Il faut environ 3.800 dirhams pour relier ces régions à partir de Casablanca. C’est énorme. Les professionnels veulent que l’on négocie avec la RAM des formules adaptés, voire que l’on charterise la destination. La ville de Laâyoune, par exemple, dispose de cinq unités hôtelières parfaitement bien équipées et qui sont venduses à des prix modiques, comparées aux autres destinations du Maroc. Il y a une harmonie, des infrastructures, un Palais des Congrès… Il s’agit vraiment d’une destination qui pourrait intéresser la clientèle nationale.
Le nouvel organnigramme de l’ONMT était-il aussi à l’ordre du jour ?
En effet. Nous avons présenté l’organigramme aux délégués. En fait, il s’agit d’une restructuration vers nos activités de base : le marketing et la communication. Le document a déjà reçu l’aval du ministère des Finances et sera présenté au Conseil d’administration le 19 juillet. Après cette phase transitoire, nous nous recentrons essentiellement vers nos métiers de base.
En quoi les festivals que l’ONMT participent-ils à la prommotion du Maroc à l’étranger ?
Les festivals participent à la promotion du pays à l’étranger. Prenez l’exemple du Festival d’Essaouira, destination, touristiquement moins importante que Fès, mais qui draîne en quatre jours le chiffre d’affaires de quatre mois. La présence des médias internationaux a un impact direct dans les marchés émetteurs. Par exemple, il y a eu un road show sur les musiques de Fès à l’étranger. Il s’agit d’importantes actions promotionnelles.

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