Economie

BMCE Capital rénove l’analyse boursière

Les analystes financiers de BMCE Capital ont passé l’activité boursière de l’année qui s’est écoulée au peigne fin pour accoucher de l’Annuel Boursier 2005. Un travail d’analyse mené de manière innovante, puisque se basant sur de nouvelles méthodes d’analyse quantitative. Quatre types d’indicateurs ont été pris en compte: boursiers, économiques, Création de valeur et Valeur Croissance Zéro (VCZ). Les premiers, à savoir les indicateurs boursiers, prennent en compte le rendement de dividende (Agma Lahlou Tazi arrive en tête), le rendement boursier et la volatilité relative, tous deux favorables à Papelera de Tetuan ainsi que la rotation du flottant, classement sur lequel Sothema arrive en tête.
Les indicateurs économiques mettent pour leur part l’accent notamment sur le Princing Power des entreprises industrielles et commerciales et les financières ainsi qu’un ROE (Return on equity) estimé pour 2005. Un classement de croissance du Résultat brut d’exploitation (RBE) pour la période 2002-2006 a également été établi, avec Papelera de Tetuan en tête. Les performances de cette dernière entreprise s’expliquent, selon les analystes de BMCE Capital, par son accroissement annuel moyen record dû aux efforts d’assainissement consentis et du redressement financier opéré en 2005. En plus de ces deux chapitres boursiers et économiques, cette étude met en avant la thématique de la création de valeur à travers la Value Creation Index (VCI). Appliqué aux valeurs de la BVC, cet indicateur de création de valeur mesure la capacité de l’entreprise évaluée à satisfaire le rendement exigé par ses actionnaires. A cet effet, Agma Lahlou Tazi ressort avec le taux de création de valeur le plus élevé avec 4,87x, loin devant Maroc Telecom qui arrive en seconde position avec 2,55x. Dari Couspate occupe la troisième place affichant un VCI de 2,4x. Autre nouveauté de l’Annuel Boursier de BMCE Capital, l’utilisation d’un pricing des entreprises cotées dans les mêmes conditions de croissance selon la méthode de la Valeur Croissance Zéro (VCZ). Le principe de cette analyse qui permet une comparabilité judicieuse de ces sociétés réside dans l’évaluation de ces dernières sur la base des bénéfices normalisés (hors-croissance), supposant la récurrence à l’infini de la capacité bénéficiaire actuelle. La VCZ représente ainsi l’équivalent d’une perpétuité de RBE, net d’impôts, actualisé au cours moyen pondéré du capital. Au palmarès de ce classement VCZ-Capitalisation, ACRED se positionne en tête d’affiche avec un taux de 127,69%. Les analystes de BMCE Capital insistent cependant sur la nécessité de combiner ces méthodes d’analyse quantitative avec la méthode classique d’approche fondamentale. « Les résultats du screening Valeur Croissance Zéro sont, par exemple, aléatoires et ne peuvent être à eux seuls la base d’une recommandation », explique-t-on auprès de cette banque d’affaires.

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