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Bombardier Maroc : Le repreneur américain indécis

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Un doute plane sur la transaction qui sera totalement abandonnée le 31 octobre si «les conditions» de Spirit ne sont pas remplies

Le Maroc est au centre de l’actualité économique nord-américaine depuis quelques jours. Alors que la reprise des sites de Bombardier de Belfast en Irlande et de Nouaceur au Maroc par l’américain Spirit AeroSystems est pratiquement acquise, une nouvelle communication de ce dernier est venue tout remettre en cause. La presse canadienne s’est ainsi fait l’écho d’un rebondissement de taille dans ce dossier.

La publication basée à Montréal au Canada, Vancouver Courrier, a annoncé que «les actions de Bombardier INC sont tombées à un nouveau plus bas il y a quelques jours». Une baisse des actions en Bourse qui est corrélée, selon la même source, à l’annonce de Spirit AeroSystems sur le fait que «certaines conditions de clôture de son acquisition prévue des activités d’aérostructures de Bombardier n’étaient toujours pas remplies, ce qui a introduit un certain degré d’incertitude dans la transaction».

Le hic, c’est que la vente des installations de Bombardier à Belfast et au Maroc constitue un élément clé dans la stratégie de conversion de ce dernier, d’un fabricant d’avions et de trains commerciaux à un fabricant exclusivement de jets privés. Pourquoi ce revirement ? Les détails n’ont pas été explicitement précisés mais Spirit dit que l’accord prendra automatiquement fin si les conditions ne sont pas remplies avant le 31 octobre, selon des documents déposés à la Securities and Exchange Commission des États-Unis. La société basée au Kansas affirme que les conditions incluent l’absence de barrières légales, l’obtention de consentements de tiers et aucun changement défavorable majeur dans l’entreprise, qui comprend les usines de fuselage et d’aile. Il reste donc un mois pour sauver la transaction sinon celle-ci risque d’être compromise.

Cette période sera-t-elle suffisante pour sauver le deal ? Actuellement, il existe plusieurs versions concernant ce rebondissement qui n’a pas révélé tous ses secrets. Il faut préciser que le Maroc et l’Irlande figurent parmi les pays les plus ciblés en matière de politique fiscale. Le Maroc subit des pressions pour revoir sa politique en la matière. Des changements de taille ont été introduits, notamment sur les zones franches devenues zones d’accélération industrielle. Si les entreprises qui y avaient élu domicile avant les changements sont pour le moment épargnées, les nouveaux venus vont connaître un traitement un peu plus différent. Ceci confirme les craintes déjà exprimées sur l’arrivée de nouveaux investisseurs.

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