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Bon démarrage des cultures de printemps

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Des résultats probants ont été atteints grâce aux dernières précipitations

Les pluies des mois de mars et avril ont eu un impact très positif sur la plupart des plantations arboricoles qui se trouvent au stade de floraison. Un stade qui selon la tutelle est à la fois sensible et déterminant pour le rendement de ces espèces, en l’occurrence les rosacées, les agrumes, l’olivier et le palmier dattier.

De bonnes perspectives s’ouvrent aux cultures de printemps. L’amélioration des conditions climatiques depuis début mars avec le retour d’une bonne pluviométrie a entraîné un changement positif de l’évolution de la campagne agricole et créé les conditions favorables pour une bonne saison printanière. Une confirmation faite par le ministère de l’agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts dans sa dernière communication. «La période allant du 1er mars au 22 avril 2022 a été caractérisée par une bonne répartition régionale des pluies et un cumul pluviométrique moyen national durant cette période de l’ordre de 102 mm, soit une hausse de 44% par rapport à la moyenne de 30 ans (71 mm) et de 90% par rapport à la campagne précédente à la même date (54 mm)», relève-t-on dans ce sens. En effet, les pluies des mois de mars et avril ont eu un impact très positif sur la plupart des plantations arboricoles qui se trouvent au stade de floraison. Un stade qui selon la tutelle est à la fois sensible et déterminant pour le rendement de ces espèces, en l’occurrence les rosacées, les agrumes, l’olivier et le palmier dattier.

Une hausse de 20% en superficie

Le retour des précipitations est survenu durant la phase propice d’installation de ces cultures, notamment pour le pois chiche, le maïs grain, le tournesol et les cultures maraîchères de printemps. La tutelle atteste à cet égard du bon déroulement du programme d’installation des cultures de printemps. Une hausse de 20% en superficie est relevée dans ce sens comparé aux réalisations de la campagne précédente. Ainsi, la superficie globale programmée pour les cultures de printemps en bour, hors maraîchage, au cours de cette campagne, ressort à environ 272.000 hectares. «Près de 220.000 hectares de cette superficie globale sont consacrés aux principales grandes cultures de printemps qui comprennent le pois chiche, le maïs, le tournesol et le haricot sec. Le reste est occupé par d’autres cultures mineures», apprend-on du département de l’Agriculture. Dans les détails, les superficies des grandes cultures de printemps (pois chiche, maïs grain, tournesol, haricot sec) ont atteint 211.000 hectares, soit 97% du programme prévisionnel. Ces réalisations marquent une hausse de 19% par rapport à celles de la campagne agricole précédente. Par espèce, on note une superficie de 110.380 hectares de maïs en grain, en hausse de 16% par rapport à la campagne précédente. Celle du pois chiche s’est améliorée de 4% pour atteindre une superficie de 64.712 hectares contre 62.490 hectares réalisés au titre de la campagne précédente. Pour le tournesol, la tutelle fait ressortir une superficie de 28.447 hectares, en hausse de 49% par rapport à la même période de la campagne précédente. Pour le haricot sec, cette hausse est estimée à 14%, soit une superficie de l’ordre de 8.183 hectares.

62% du programme des cultures maraîchères de printemps atteint

Pour ce qui est des cultures maraîchères de printemps sous irrigation, le ministère observe l’atteinte de 62% du programme prévisionnel. Sur les 80.000 hectares programmés, les semis ont atteint à ce jour près de 50.000 hectares. «Les taux de réalisation pour les principales espèces sont de 50% pour la pomme de terre, 68% pour l’oignon, 39% pour les carottes et navets, 72% pour la courge et courgette, 41% pour la pastèque et 37% pour le melon», indique le ministère. Et de préciser que «le semis de ces cultures continue jusqu’à la première quinzaine de juin». Il est à noter que la production permettra de couvrir les besoins de consommation du marché local en produits maraîchers pendant la période estivale. Toutefois, l’évolution du développement de ces cultures et les productions prévisionnelles restent tributaires des conditions climatiques, à savoir l’humidité et les températures du mois de mai.

Le cheptel en bon état sanitaire

Les agriculteurs ont par ailleurs profité de l’amélioration des conditions climatiques pour rattraper leur assolement en cultures d’automne, sévèrement touchées par le déficit pluviométrique important ayant caractérisé cette campagne à fin février. «Les pluies ont permis un certain rattrapage pour les cultures d’automne, en particulier les céréales, qui ont repris dans les régions de bour favorable, c’est-à-dire la partie Nord du pays à partir de la Haute Chaouia, Casablanca, Rabat, Fès-Meknès, le Loukkos et les montagnes. Elles ont par ailleurs complètement changé le couvert végétal et les disponibilités fourragères des parcours», explique la tutelle. Et de préciser que «le cheptel est bien maintenu et se trouve dans un bon état sanitaire». Se référant à la tutelle, les précipitations ont permis de redresser la situation du secteur de l’élevage ayant bénéficié de l’appui direct apporté aux éleveurs, à travers la distribution d’aliments subventionnés aux éleveurs, l’abreuvement du cheptel et les campagnes préventives de traitement et de vaccination, grâce à la mise en œuvre du programme de réduction de l’impact des précipitations lancé en février sur Hautes Instructions Royales.

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