Avec une croissance de 150% des importations et de 120% des exportations, les échanges commerciaux entre l’Union européenne (UE) et les pays du pourtour méditerranéen, dont le Maroc, ont connu, durant la décennie 1992/2002, un « véritable boom », révèle une enquête menée par la Chambre de Commerce de Milan, capitale économique de l’Italie.
La Chambre milanaise a publié les résultats de son enquête à l’occasion de la tenue les 5 et 6 juillet prochain à Milan, de la seconde édition de son forum commercial « laboratoire euro-méditerranéen » auquel sont invités outre les représentants des gouvernements des pays concernés, d’importants opérateurs et intervenants du monde de la finance, de l’économie, de la communication et de la culture.
En dépit de l’essor enregistré par les échanges commerciaux entre les pays de l’UE et ceux de la Méditerranée (Malte, Maroc, Algérie, Tunisie, Libye, Egypte, Turquie, Chypre, Liban, Syrie, Israël, Palestine et Jordanie), les opérateurs économiques, interrogés dans le cadre de cette enquête, font état de la persistance de nombreux obstacles qui entravent encore l’épanouissement de ces échanges. Il s’agit de difficultés que rencontrent les opérateurs économiques au niveau des procédures douanières (14%), des barrières techniques (13%), des hauts risques d’investissement (13%), de la diversité des cultures (12%) et des insuffisances en matière de sécurité (11%). Au cours de la rencontre milanaise de juillet sont prévus quatre Workshop, dont les débats s’articuleront sur les thèmes: « Infrastructures et les grands chantiers pour le développement d’une zone de libre-échange », « culture et réseaux de communication », « Réseaux économiques et développement local » et « initiatives du système universitaire pour la formation de haut niveau ».