British Airways redimensionne ses effectifs

Le plan introduit une réduction de 30% des coûts liés au personnel du siège et aux postes de soutien et 15% dans les unités opérationnelles. La compagnie envisage de laisse inchangé son programme de vol actuel. Les mesures prises pour parvenir à des réductions effectives incluront notamment le travail à mi-temps, des départs en retraites anticipées et des départs volontaires.
Les économies réalisées s’ajouteront à la réduction de 13 000 postes qui sera achevée d’ici le 31 mars 2004, dans le cadre du programme de redimensionnement « Futur Size and Shape » (Taille et Forme du Futur) annoncé en février 2002.
« Nous devons faire les changements nécessaires en partenariat avec nos employés et les syndicats, sans qu’il y ait de répercussions sur le service que nos clients sont en droit d’exiger » a déclaré Rod Eddington, directeur général de British Airways. « Nous avons prouvé que nous étions capables de réaliser nos objectifs à travers une véritable coopération, et cela restera notre but. Ces deux dernières années, nous tentions de survivre à la crise ; maintenant nous voulons prospérer. »
Le nouvel objectif à atteindre est une réduction des coûts de 450 millions de livres sur les programmes existants, notamment à travers une plus grande utilisation de la technologie et des dépenses externes réduits.
Le Conseil d’administration de British Airways étudiera des propositions pour un nouveau système de gratification pour l’ensemble des employés. Le projet sera lié à une marge de bénéfice d’exploitation. « Nous avons fait des progrès considérables en termes de réduction des coûts ces deux dernières années, mais notre résultat a énormément baissé durant la même période ». a ajouté M. Eddington « Nos perspectives sont légèrement meilleures, pourtant il paraît clair que nos coûts demeurent trop élevés. Pour maintenir notre position parmi les premières compagnies aériennes mondiales, nous devons continuer à réduire nos coûts afin de pouvoir investir encore plus dans le développement de nos services et de nos ressources humaines. Ces changements devront permettre d’atteindre une marge d’exploitation d’au moins 10%, afin de pouvoir partager nos bénéfices futurs avec l’ensemble de nos collaborateurs ».