Economie

Bull Maroc ouvre un centre à Casanearshore

© D.R

Le Maroc est de nouveau le plateau de confiance des investissements étrangers. En effet, le ministère du Commerce, de l’Industrie, et des Nouvelles technologies et Bull Maroc ont signé, à Casablanca, mercredi 4 février, un mémorandum d’entente pour la création et la mise en place d’un Centre international d’expertise postale avant de procéder à l’inauguration des nouveaux locaux. Ce pôle régional installe ses activités de télécommunications et d’e-gouvernement au sein du Casanearshore, dédiée aux activités de l’offshoring, afin de bénéficier ainsi des avantages offerts dans ce cadre par le gouvernement marocain. Ont procédé à la signature de ce mémorandum Ahmed Reda Chami, ministre du Commerce, de l’Industrie, et des Nouvelles technologies, Didier Lamouche, président-directeur général du groupe Bull et Mehdi Kettani, président-directeur général de Bull Maroc. La multinationale a justifié le choix du territoire marocain pour développer ses activités de communication, par un rapport de confiance. «Le Maroc est un territoire de confiance grâce à la qualité de ses ressources humaines et une économie bâtie sur des structures managériales solides», a déclaré M. Lamouche à l’occasion de la signature du traité. En effet, Bull est présente au Maroc depuis 1950 et accompagne bon nombre d’institutions et d’entreprises marocaines dans la gestion de leurs projets informatiques, générant en 2007 près de 300 millions DH de revenu. Un positionnement national qui se renforce par un transfert du savoir-faire postal en investissant dans un nouveau support de compétences couvrant l’Afrique et l’Europe francophone. Ce pôle régional répond à deux objectifs. Le premier est de réunir dans une unité au Maroc les ressources services pour réaliser des projets d’intégration et des prestations pour le marché international francophone. Le second est de procurer aux réseaux techniques et commerciaux francophones de Bull, notamment en Europe, et Maghreb-Afrique, des ressources techniques et métiers. M. Chami a indiqué dans son intervention lors de la cérémonie de signature du mémorandum que le Maroc entend faire de l’offshoring un fer de lance de son secteur industriel national. Cette offre est justifiée, selon lui, par la qualité des ressources humaines marocaines, la qualité de l’infrastructure de télécommunication du pays et l’évolution de son environnement des affaires vers les standards internationaux. Cette signature de traité s’est achevée par une note d’humour de Didier Lamouche, qui a déclaré en fin de cérémonie que «maintenant, le plus facile reste à faire : l’exécution».


Barid Al-Maghrib choisit Bull


En marge de la signature du mémorandum, Anas Alami, président-directeur général de Barid Al-Maghrib, a annoncé que l’appel d’offres relatif au projet d’automatisation du Centre international de courrier de Casablanca a retenu Bull. Parmi les sept offres qu’il a reçues, Barid Al-Maghrib a choisi Bull pour la performance et le niveau fonctionnel de sa solution. M. Alami a par ailleurs déclaré que «le projet sera opérationnel dès décembre 2009 et nécessitera une enveloppe de 190 millions Dh, comprenant 4 nouvelles machines de tri de courrier». Ce projet majeur va permettre d’améliorer très sensiblement les performances de Barid Al-Maghrib et de le positionner comme un acteur international du tri postal.

Articles similaires

EconomieUne

Le gotha du secteur portuaire et logistique en conclave à Tanger Med

La 6è édition des Tangier Logistics Days (TLD) a été organisée, vendredi...

EconomieUne

«Maroc Digital 2030» : Signature de trois conventions majeures

Cette stratégie vise à impulser une nouvelle dynamique à l’économie numérique avec...

Economie

Axée sur la gestion des essais agronomiques : AgriEdge lance la plateforme TrialEdge

AgriEdge vient de dévoiler sa nouvelle plateforme TrialEdge. «Avec TrialEdge, nous répondons...

Economie

Organisée par l’AMMC et l’IFC : Une conférence sur le reporting environnemental tenue à Rabat

L’Autorité marocaine du marché des capitaux (AMMC) et la Société financière internationale...

EDITO

Couverture

Nos supplément spéciaux

Articles les plus lus