Selon la DEPF, ces précipitations seraient de nature à renforcer la couverture végétale et à favoriser la croissance et la production des cultures d’automne.
La campagne agricole 2024-2025 se déroule dans des conditions climatiques favorables. Le retour des pluies dans la quasi-totalité des régions augure d’une bonne moisson. «Ces précipitations seraient de nature à renforcer la couverture végétale et à favoriser la croissance et la production des cultures d’automne. Elles bénéficieraient aussi aux arbres fruitiers en phase de bourgeonnement et de floraison. Ces précipitations auraient, en outre, un impact positif sur les pâtures et les cultures fourragères, ce qui serait bénéfique pour le cheptel », indique la Direction des études et prévisions financières (DEPF) dans sa récente note de conjoncture. Et de préciser qu’«au 24 mars 2025, le volume des réserves hydriques au niveau des principaux barrages nationaux est de 6,3 milliards de mètres cubes et leur taux de remplissage a atteint 37,3%, contre 26,6% un an auparavant».
En effet, les dernières précipitations ont amélioré de façon significative le taux de remplissage des barrages. «Globalement, le taux de remplissage de ces infrastructures a augmenté de 10,8 points, passant de 26,5% à 37,3% au 24 mars», peut-on relever de la DEPF. Et d’ajouter que «la plupart des barrages ont connu une hausse de leur taux de remplissage, permettant d’atteindre 100 % pour certains d’entre eux, tels les barrages Oued El Makhazine, Chrif Al Idrissi». Dans les détails, les hausses les plus importantes ont été enregistrées au niveau des bassins de Bouregreg-Chaouia (33,6 points), Guir Ziz Rheris (27,3 points), Moulouya (16,9 points), Loukkos (13,6 points), Draa-Oued Noun (10 points), Sebou (9,4 points), Souss Massa (7,8 points) et Oum Er Rbia (4,3 points).
Ainsi, au 24 mars 2025, leur taux de remplissage respectif s’établissait à 58,6%, 53,1%, 41,4%, 61,4%, 31%, 49,5%, 22,3% et 10,2%. Il est à noter qu’en termes de volume des retenues, les bassins du Sebou, du Loukkos et du Bouregreg-Chaouia concentrent, à eux seuls, 72,4% du total des réserves des principaux barrages à la date du 24 mars 2025. Leurs réserves ont atteint respectivement 2,7 milliards, 1,2 milliard et 0,6 milliard de mètres cubes. Pour ce qui est des exportations d’agriculture sylviculture et chasse, elles poursuivent leur évolution positive au premier mois de 2025. Elles se sont inscrites en hausse de 2,2%, après une progression de 15,7% un an auparavant avoisinant ainsi les 5,4 milliards de dirhams.
Pour ce qui est de la pêche maritime et artisanale, les débarquements se sont accrus de 13,5% en valeur au titre des deux premiers mois et ce après une baisse de 1,5% à la même période de l’année passée. Cette progression fait suite au renforcement de la valeur des captures de céphalopodes (26,1%), de poissons blancs (20,5%), de crustacés (12,9%) et de coquillages (312 %).
En revanche, celle de poissons pélagiques a reculé de 43,5 %. Pour ce qui est du volume de ces débarquements, il a diminué de 26,7% au terme des deux premiers mois de 2025, après un retrait de 21,4% un an auparavant. Ce recul provient, notamment, de la baisse du volume des captures de poissons pélagiques de 46,4% et de celles des algues de 88,7%. Toutefois, une évolution positive a été enregistrée au niveau des captures de poissons blancs (14,6%), de céphalopodes ( 9,9%) et de coquillages (182%).