Une délégation marocaine, représentant les secteurs privé et public, effectue une tournée dans plusieurs villes américaines pour rencontrer les dirigeants et les opérateurs économiques locaux et les informer des avancées réalisées par le Maroc en matière de libéralisation et d’ouverture économiques.
Conduite par l’ambassadeur du Maroc à Washington, Aziz Mekouar, cette délégation s’est déjà rendue à Houston où elle a présenté les secteurs porteurs de l’économie marocaine tels l’agriculture, le conditionnement alimentaire, les industries pharmaceutique et l’électronique, le textile, le tourisme, les infrastructures, la pêche, les énergies renouvelables, et de l’industrie cinématographique. M. Mekouar a mis en relief la diversité de l’économie marocaine, les importantes ressources humaines et les potentialités dont dispose le Royaume, ainsi que sa situation géographique stratégique.
Le Maroc est un carrefour et une plate-forme d’où l’investisseur peut exporter vers le reste de l’Afrique, l’Europe et le Moyen-Orient. Investir au Maroc, ouvre accès à plusieurs régions, à plusieurs marchés, a-t-il indiqué, soulignant que le Royaume déploiera tous les efforts pour rehausser le niveau des échanges commerciaux avec les Etats-Unis. De son côté, le directeur du conseil maroco-américain pour le commerce et les investissements, Ted Smith, a affirmé que l’entrée en vigueur de l’ALE, un accord mutuellement bénéfique, donnera une forte impulsion aux échanges commerciaux entre les deux pays. Il a rappelé que les échanges en matière de biens et services ont dépassé le cap d’un milliard de dollars en 2003.
L’accord de libre-échange, conclu le 15 juin 2004, rappelle-t-on, devrait contribuer à la création d’emplois et au renforcement des échanges économiques entre les deux pays. Comme l’a récemment souligné le vice-président du conseil des affaires pour l’entente internationale, Jeffrey Donald, l’accord de libre- échange conclu avec le Maroc est « le début d’un partenariat économique stratégique ».