Nouveau partenariat pour Casa Tram. C’est hier mercredi, à Casablanca que la société a annoncé son partenariat avec le leader mondial du ferroviaire Faiveley Transport dans le but de réviser le matériel sécuritaire du tramway de Casablanca.
Cette démarche intervient dans le cadre de la campagne de révision du matériel du tramway, qui célébrera en décembre son quatrième anniversaire et dont certaines pièces ont atteint les 300.000 km d’exploitation.
Cette révision portera essentiellement sur des systèmes sécuritaires clés, tels que les freins, portes, manipulateurs et groupes de climatisation, nécessitant un très haut niveau de maîtrise technique.
Selon les deux signataires, ce partenariat aura un impact direct sur le marché de l’emploi au Maroc, puisque la maintenance sera réalisée dans le site de réparation et révision de Faiveley Transport situé à Mohammedia.
A terme, vingt nouveaux postes seront créés avec déjà des fonctions à haute valeur ajoutée. Outre la valorisation du savoir-faire marocain en matière de ferroviaire, ce partenariat renforce les liens entre les deux sociétés et marque une étape supplémentaire dans la constitution d’un écosystème ferroviaire au Maroc.
Jean-Luc Frontera, directeur général de Faiveley Maroc, a déclaré à cette occasion : «Nous sommes très heureux de ce partenariat avec Casa Tram. Faiveley Transport et le Groupe RATP partagent une histoire très riche et nous avons l’habitude de travailler ensemble». Et d’ajouter : «La mission qui nous est confiée est aussi une excellente nouvelle pour l’emploi au Maroc et le secteur ferroviaire en particulier qui bénéficiera de retombées très positives». Quant à Philippe Ratto, directeur général de Casa Tram, il a souligné que «ce partenariat avec Faiveley va nous permettre de bénéficier de l’expertise d’un leader international, ce qui renforcera notre capacité à développer le tissu de l’emploi local tout en nous permettant de poursuivre notre mission : proposer aux Casablancais un service de grande qualité dans les meilleures conditions de sécurité».
Leila Ouchagour
(Journaliste stagiaire)