Economie

CDG Développement : Avilmar au service de Marrakech

© D.R

Après Casablanca, la CDG, par le biais de sa filiale CDG Développement, se tourne à présent vers la ville ocre pour participer à son développement et sa mise à niveau.
C’est ainsi que la Holding envisage d’apporter son savoir-faire, son expertise et ses fonds aussi en vue d’un partenariat avec la ville de Marrakech.
Comme il a été, au préalable, défini par la CDG Développement pour le projet «Casadév», il s’agit de créer une société à économie mixte, dont l’objectif principal est d’optimiser la valorisation du patrimoine de la ville, ainsi que la contribution à son développement, en complémentarité avec les services techniques communaux.
Dans ce sens, CDG Développement envisage de prendre participation à hauteur de 49% dans le capital de la société Avilmar, pour un montant de 19,6 millions de dirhams, en association avec la «ville de Marrakech», associé majoritaire (51%).
Il faut souligner que la coopération entre CDG Développement et la commune de Marrakech est issue des prérogatives portées par l’article 8 de la loi 39.89 portant loi sur la privatisation, en vue de ce projet, et la loi 78.00 pour la promotion de l’économie locale et l’emploi, qui donne le droit aux collectivités de signer certaines conventions, dans le cadre de leur développement.
Aussi, la société à créer, d’un capital de 40 millions de dirhams, aura pour missions, les opérations de planification, de financement, d’exécution relatifs aux projets de l’équipement public et le développement sur plusieurs volets. Aussi, la conception et la réalisation des projets sociaux, d’équipement, d’infrastructures d’aménagement, de renouvellement urbain, de réhabilitation du tissu urbain
Par ailleurs, le plan d’affaires de la société « Avilmar» prévoit, pour la durée 2008-2027, un résultat d’exploitation avoisinant les 27 millions de dirhams en 2027. Autrement dit, le chiffre d’affaires généré sera de 57%.
Pour la même durée, le plan d’affaires de «Avilmar» table sur des résultats nets passant de 0,3 million de dirhams en 2008 à 253 millions de dirhams en 2027, et un taux de rentabilité interne de 105%.
Concrètement, la ville ocre pourra, avec le lancement de ce projet, être  à la hauteur de toutes les espérances.
En effet, c’est la ville marocaine la plus prisée par les touristes étrangers et nationaux. Sans oublier que Marrakech sert de théâtre aux plus grandes manifestations culturelles. C’est la capitale du golf et des investisseurs immobiliers et hôteliers, d’ailleurs, plusieurs projets  de grande envergure y ont été initiés, tant touristiques qu’économiques.
Sur une autre paire de manches, diverses infrastructures restent à développer, et les problèmes liés à l’emploi ne sont pas moindres ajoutés au déficit d’équipements sociaux, sans oublier les problèmes d’insalubrité dans certaines zones, et le niveau elevé de pauvreté.
 De ce fait, parmis les axes stratégiques placés pour cette ville à l’horizon 2008, figurent différents chantiers , telle la sauvegarde de la palmeraie, l’esthétique de la ville  basée aussi sur les espaces verts, la structuration des zones pénétrantes de la ville.
Il faut aussi mettre en exergue l’élargissement de la zone touristique, la mise à niveau des infrastructures de base que ce soit pour le traitement des eaux usagées ou la mise en place de nouveaux parkings…

Articles similaires

EconomieUne

Infrastructures gazières: la feuille de route présentée à Rabat le 31 mai

Le ministère de la Transition énergétique et du Développement durable invite le...

EconomieUne

Nouvelles attaques de la tomate marocaine en France : La Comader dénonce le manque de rigueur des autorités françaises

La réaction de la Comader intervient après qu’un ensemble de manifestants poussés...

EconomieUne

Il s’agit du premier en Afrique : Le Courtyard by Marriott ouvre ses portes à Casablanca

L’hôtel met à disposition une sélection de 109 chambres spacieuses, comprenant des...