L’accord-cadre signé entre l’Etat et les opérateurs touristiques met l’accent sur la nécessité de promouvoir le tourisme rural. Selon l’accord en question, le développement de ce segment nécessite un certain nombre d’impératifs notamment le maintien et l’amélioration de la qualité du produit, la préservation de l’environnement naturel et du patrimoine culturel, la meilleure répartition des retombées socio-économiques sur les populations locales, l’extension de l’expérience concentrée pour le moment dans le Haut Atlas et dans une moindre mesure sur le désert présalaire aux autres régions du Royaume présentant un fort potentiel, l’introduction d’une entité spécialisée disposant de l’expertise et des moyens requis pour exercer le leadership su ce créneau, la mise en place au niveau local d’agents développeurs pour assurer l’assistance technique et le suivi des opérations à entreprendre dans le cadre d’un développement de proximité et la coordination efficiente des différents intervenants notamment les départements institutionnels concernés à savoir celui du Tourisme, de l’Environnement, des Eaux et Forêts et de l’Intérieur. Le plan d’action retenu pour promouvoir le tourisme rural consiste à poursuivre les efforts accomplis concernant les massifs de montagne du Haut Atlas et des zones désertiques dans le cadre d’une étroite collaboration entre le département du Tourisme et les professionnels mais aussi avec l’implication des populations locales. Il s’agit aussi de réaliser des études sectorielles sur le développement du tourisme de nature. Une telle mesure permettra de recenser et d’identifier les potentialités de ce segment, de hiérarchiser les atouts touristiques en fonction des marchés potentiels et définir un programme d’action pour la valorisation des ressources prioritaires. Parmi les actions retenues dans ce plan, la réalisation d’études de faisabilité pour quelques sites pilotes.