Grâce au déploiement de la stratégie agricole, la répartition spatiale de la production des céréales s’est améliorée.
L’analyse établie entre les deux périodes 2000-2007 et 2008-2017 montre que la part des provinces à vocation céréalière a été renforcée ou stabilisée. Tel est le cas de Settat, Taounate, Khémisset, Safi, Beni Mellal, El Jadida, Sidi Kacem, Sidi Bennour et Fès. Entre 2000 et 2007, la part de ces provinces a représenté 41% de la production nationale. Après 2008, leur part a dépassé 51%. Ce résultat témoigne d’une vocation spatiale réussie, pensée autour des plans agricoles régionaux initiés par le Plan Maroc Vert. Les taux de rendement durant les dernières années ont également augmenté d’une manière significative, bénéficiant des programmes d’intensification lancés par le département de l’agriculture. En effet, le rendement du blé dur est passé de 13 quintaux par hectare (moyenne 2000-2007) à 17,8 quintaux par hectare (moyenne 2008-2017). Celui du blé tendre est passé de 14,2 à 18,7 quintaux par hectare tandis que le rendement de l’orge est passé de 8,2 quintaux par hectare à 11,9 quintaux par hectare.
Le contrat-programme conclu entre l’Etat et l’interprofession de la filière céréalière pour la période 2009-2020 porte sur la refonte de l’amont de la filière autour de l’agrégation, la restructuration de l’aval de la filière et la refonte des mécanismes de régulation et d’encadrement de la filière. A noter que la filière céréalière constitue l’une des principales filières de production agricole au Maroc, représentant 52% de la superficie agricole utile, avec une superficie de près de 4,9 millions d’hectares, prédominée essentiellement par le blé tendre (41%) et l’orge (39%).