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Cette année, le mouton aura quatre pattes !

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La demande globale prévisionnelle en animaux d’abattage pour le sacrifice de l’Aid Al-Adha 1425 est évaluée à 5,10 millions de têtes, dont 4,7 millions d’ovins et 400.000 caprins, soit une hausse de 1% par rapport à l’année dernière. Les disponibilités en ovins, estimées à 6,2 millions de têtes, dont 4,5 millions de mâles, sont suffisantes pour répondre aux besoins du marché pendant l’Aid Al-Adha, indique le communiqué du ministère de l’Agriculture, du Développement rural et des Pêches maritimes. La demande en ovins mâles représenterait entre 85 et 90% du total des ovins, soit 4 à 4,2 millions de têtes précise le communiqué, ajoutant que la demande pour les ovins femelles serait de l’ordre de 500.000 à 700.000 têtes.
Ces estimations tiennent compte du report des stocks s’élevant à 800.000 têtes, constitués par les mâles de plus de 18 mois recensés par l’enquête effectuée en octobre-novembre 2003. Sur le plan financier, les transactions commerciales de ces animaux dégageront un chiffre d’affaires estimé à environ 6,5 milliards de DH qui serait en grande partie transféré au milieu rural, précise la même source.
Le communiqué souligne que la caractéristique de cette année et celle des années à venir est que l’Aid Al-Adha se rapproche de plus en plus de la période d’agnelage qui se concentre entre septembre et décembre. Pour cette raison, poursuit le communiqué, la majorité des animaux qui seront abattus lors de l’Aid Al-Adha 1425 proviendrait des naissances de la campagne 2003-2004 et celles antérieures.
S’agissant des prix des animaux vifs, ils varient actuellement, à l’instar de l’année précédente, entre 30 et 34 DH/kg selon la race, l’âge et l’état d’engraissement des animaux, indique le communiqué, soulignant que l’évolution future des prix dépendra de l’offre et de la demande. L’opération d’engraissement est caractérisée, cette année, par une hausse des prix des aliments de bétail utilisés habituellement par les éleveurs, notamment le son, la pulpe sèche de betterave et l’orge. Cette hausse affichée depuis novembre 2004 ne manquera pas de se répercuter sur les coûts de production des animaux d’abattage, indique le communiqué. Selon la même source, l’état de santé des animaux est bon dans l’ensemble des régions du Royaume, en raison des conditions climatiques favorables qui ont caractérisé le démarrage de l’actuelle campagne agricole, aux campagnes prophylactiques réalisées par le ministère de l’Agriculture, ainsi qu’aux efforts entrepris par les éleveurs en matière de conduite technique. En outre, le taux d’agnelage a été revu à la hausse, du fait de la succession de deux campagnes agricoles favorables qui ont eu un impact positif sur l’amélioration de la reproduction.

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