Economie

Chami : «Les Chambres professionnelles ne représentent pas les salariés»

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Ce n’est pas demain que les Chambres professionnelles seront conviées à participer au dialogue social. Et si elles sont hors-circuit, c’est bien parce que «le législateur a confié à ces Chambres la mission de se pencher sur les politiques économiques et sociales sectorielles, et non celle de la représentation des salariés», a souligné Ahmed Réda Chami, ministre du Commerce, de l’Industrie et des Nouvelles technologies.
Se prononçant à la Chambre des conseillers, mardi, en réponse à une question posée par le Groupe du RNI, le ministre s’est étalé sur le rôle de ces institutions.
M. Chami a souligné que le gouvernement, à l’organisation de chaque session du dialogue social avec les centrales syndicales, invite ces dernières pour représenter les salariés des différents secteurs, de même que les représentants des chefs d’entreprise en raison de la forte relation existante entre salariés et employeurs, et ce, en conformité avec les lois en vigueur et les procédures appliquées en la matière. En outre, le ministre du Commerce, de l’Industrie et des Nouvelles technologies a tenu à préciser que «Le dialogue social organisé récemment au niveau de la primature, n’est pas écarté de la règle». Et d’ajouter que cela est d’autant plus constatable du fait que «les différentes étapes de ce dialogue social rentrent, habituellement, dans le cadre de l’étude des revendications des salariés. À savoir que ce débat sur les revendications salariales concerne principalement les centrales syndicales et les employeurs».
Par la même occasion, le ministre a mis l’accent sur le rôle important que jouent les Chambres professionnelles en matière d’encadrement. Ces Chambres, a-t-il rappelé, font partie des institutions constitutionnelles importantes, à l’instar des conseils régionaux, des assemblées préfectorales ou provinciales et de la Chambre des conseillers.
Le gouvernement concentre son intérêt sur ces institutions à travers l’élaboration d’une stratégie qui leur permettrait d’accomplir pleinement leur mission telle que prévue par la loi, a ajouté le ministre, rappelant que les efforts se sont centrés ces derniers temps sur la révision de l’arsenal juridique régissant ces institutions constitutionnelles.  La question posée par Kheiri Belkhir, portait sur l’absence des Chambres professionnelles des rounds du dialogue social. Selon ce dernier, l’avis de ces institutions, quoique constitutionnellement fondées, n’est pas sollicité notamment dans le cadre du dialogue social.

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