La dynamique agricole du Maroc séduit plus d’un partenaire. Les Américains se déclarent prêts à accompagner le processus de développement agraire enclenché sous la vision du Plan Maroc Vert. Les potentialités du Maroc et la diversité de ses ressources font du Royaume une destination attractive pour les investisseurs étrangers. «Le Maroc est similaire à la Californie avec des zones climatiques favorables et variées et d’excellents sols.
Il y a donc beaucoup de choses à faire au Maroc afin d’augmenter sa production et son commerce», a souligné dans ce sens Mima Nedelcovych, partenaire au Groupe Schaffer Global, à la tête d’une commission américaine prospectant le marché agricole et agro-industriel marocain. M. Nedelcovych et ses collaborateurs constatent que le Maroc est idéalement situé pour identifier des investissements agro-industriels.
«Les potentialités du Royaume peuvent évoluer vers le haut, tout en travaillant étroitement avec les petits agriculteurs et les amener dans les chaînes de valeur ajoutée, notamment dans les secteurs des légumes, des fruits, de la pêche et des céréales», a-t-il indiqué.
En premier lieu, le choix des investisseurs américains s’est porté sur la filière céréalière, et ce compte tenu du rôle prépondérant que joue cette production dans l’économie agricole nationale. Pour atteindre cet objectif, la commission américaine examine, actuellement, les potentialités de la région Chouia-Ouardigha. «C’est une région qui nous intéresse du fait qu’elle mobilise près de 700.000 hectares pour la céréaliculture.
Nous avons constaté que l’amélioration des scores de la productivité céréalière dans cette région peut contribuer très largement à la sécurité alimentaire du pays, à l’amélioration des revenus des agriculteurs et au repositionnement de la Chaouia-Ouardigha en tant que grenier du pays». Les discussions se poursuivent dans ce sens.
Un partenaire marocain, en l’occurrence IHF international corporation, est désigné en tant qu’interlocuteur sur le plan national. «Nous avons présenté un plan d’accompagnement pour atteindre les objectifs qui sont, de notre point de vue, réalistes et réalisables à court terme, moyennant le renforcement de l’encadrement des producteurs, l’amélioration de l’accès des producteurs au financement et aux facteurs de production ainsi qu’à l’intégration de la filière amont-aval par le biais de l’agrégation qui a donné des résultats encourageants qu’il faut corriger et améliorer durant les années à venir», indique pour sa part Ilham Hanem Farid, représentante de IHF international corporation.