Economie

Cimenterie : Anas Sefrioui explorera le marché africain

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Anas Sefrioui part à la conquête de l’Afrique. Le but de cette expédition est non pas de promouvoir le secteur de l’immobilier mais de transmettre le savoir-faire marocain en matière de cimenterie. Les Ciments de l’Atlas ou plutôt «Cimat», comme les baptise M. Sefrioui, seront donc convertis en «Cimaf» (Ciments Afrique). Ainsi, ces unités verront le jour à très court terme, dans certains pays africains, en l’occurrence la Côte d’ivoire qui sera la première cible du cimentier national. L’extension des Ciments de l’Atlas en Afrique est en quelque sorte un souhait d’Ahmed Réda Chami, ministre de l’industrie, du commerce et des nouvelles technologies, qui avant même de formuler cette aspiration a été intrigué par la réactivité du Groupe. «Je suis vraiment impressionné par la mise en place de ce projet en Afrique, avant même de le débattre avec les responsables. Il était temps à «Cimat» de s’ouvrir sur de nouveaux horizons», a souligné M. Chami, en marge d’une visite guidée aux Ciments de l’Atlas dans les régions de Chaouia-Ouardigha et Tadla-Azilal. En effet, le mardi 4 octobre fut une découverte pour le ministre de l’industrie et les parties prenantes du secteur de la cimenterie marocaine. Ces cimenteries, sises à Ben Ahmed et Beni Mellal, démontrent d’une grande capacité d’innovation et de professionnalisme. «Les deux cimenteries répondent aux normes internationales les plus élevées en matière de technologies. Leur mise en œuvre a nécessité un financement de 5 milliards de dirhams pour une production annuelle de 1,6 million de tonnes par usine et plus de 800 mille tonnes dédiées à l’exportation dans quatre pays africains», précise Anas Sefrioui, président de Cimat, lors de cette visite. «Ces cimenteries draineront davantage de ressources aux deux régions. De plus, qu’il s’agit d’un investissement purement marocain. Notre rôle, en tant que pouvoir public, est d’encourager et d’accompagner ces initiatives à forte valeur ajoutée pour le secteur de l’industrie marocain», se félicite M. Chami. Avec l’entrée en production de ces nouvelles unités de Cimat, le marché de la cimenterie s’anime par la forte concurrence des différents opérateurs. «Il est utile de souligner que la capacité de production du ciment au niveau national se renforce davantage.
Actuellement, le volume s’est élevé à 18 millions tonnes par an, ce qui augure d’une bonne compétitivité. En conséquence, les prix baisseront. C’est donc tout le bénéfice pour le consommateur marocain», précise M. Chami. L’avenir est donc prometteur en cimenterie, levier de croissance pour le secteur du BTP.

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