La Cnuced a indiqué vendredi dernier avoir conclu trois partenariats destinés à aider les pays en développement (PVD) à pénétrer sur les marchés européens et américains des produits et des services dérivés de la biodiversité et à faciliter l’accès au crédit et au capital-risque.
Ces partenariats, qui devraient stimuler le commerce et le développement dans ce domaine, seront formellement signés lors du sommet mondial sur le développement durable qui se tiendra à Johannesburg, du 26 août au 4 septembre, précise la Cnuced dans un communiqué publié vendredi à Genève. «Des millions d’espèces microbiennes, végétales et animales constituent la biodiversité…et les biens et services essentiels tirés de la terre dépendent de la variété et de la variabilité des gènes, des espèces, des populations et des écosystèmes», explique-t-on dans le communiqué.
Ces ressources biologiques, ajoute la Cnuced, fournissent des aliments, des matières pour fabriquer des vêtements, construire des habitations et produire des médicaments. Le premier des nouveaux partenariats est un programme régional destiné à financer les activités de biotrade en Bolivie, Colombie, Equateur, Pérou et Venezuela. Il s’agit principalement d’introduire la notion de durabilité dans le commerce et de familiariser les communautés et les producteurs locaux avec les bonnes pratiques. Le deuxième partenariat est un programme de facilitation du commerce biotrade en Amérique latine, en Afrique et en Asie. Il s’agit de promouvoir l’accès aux marchés étrangers, notamment à travers des associations d’entreprises, le développement de produits, la certification et la participation aux foires commerciales.
Le troisième partenariat est un concours de financement qui aide les PME sélectionnées à améliorer leurs opérations pour avoir accès aux crédits et au capital-risque. Les PME qui peuvent y participer sont celles qui travaillent avec des produits et des services dérivés de la biodiversité et qui contribuent à une utilisation durable. D’ici cinq ans, ces partenariats devraient générer 10 millions de dollars supplémentaires sous forme de crédits et de capital-risque pour les PME et les entreprises locales.