Economie

Code du travail : là où l’intérim n’est pas

Les intérimaires ont suivi les péripéties de l’évolution du code du travail en ordre dispersés. Divisé, entre deux associations, l’AETTO (Association des entreprises transparentes et organisées) d’un côté, l’UMMET de l’autre, le secteur a quand même pu présenter des positions assez rapprochées d’un front à l’autre sur le sujet. Chez Manpower, leader du secteur, si l’on salue l’adoption du nouveau code du travail, on ne reconnaît pas moins que le plus dur reste à venir. « S’il réglemente la profession, le nouveau code reste néanmoins loin des réalités du marché, risquant ainsi de constituer un frein pour l’emploi » peut-on lire dans le dernier bulletin de l’entreprise qui craint que ne se développe un système parallèle pour contourner ce nouveau code. «Il est nécessaire, voire indispensable d’y apporter des aménagements plus en phase avec les réalités du marché ». Les intérimaires souhaitent entre autres, la révision de la durée maximale des missions d’intérim, celles en vigueur actuellement risquant de nuire aux travailleurs car réduisant leur possibilité d’assurer des missions d’intérim et d’entretenir leur employabilité. «Aujourd’hui, trois mois renouvelables une fois, c’est en deça des besoins du marché», croit savoir M. Houari, directeur des ressources humaines chez Bel Transfo. «En tant qu’entreprise cela nous perturbe, car nous ne savons pas vers quoi nous allons aller ni quel type de solutions nous adopterons ». Parmi les points forts du code, figurent selon les intérimaires, l’interdiction faite aux agences d’emplois privées de toucher des travailleurs intérimaires, des dépenses ou honoraires. Cela prémunit les candidats au travail temporaire contre les abus pratiqués par certaines entreprises. La caution bancaire est aussi l’un des points forts de ce code en cela qu’il garantit le règlement des salaires dans le cas où l’entreprise serait en difficulté. L’employé se voit protégé contre les éventuelles conséquences des dépôts de bilan.

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