Economie

Commerce électronique : Un levier économique en quête de valorisation

Placer le e-commerce au centre des transactions commerciales. Tel est l’objet du séminaire organisé sous le patronage du ministère de l’Industrie, du Commerce et des Nouvelles technologies, jeudi 22 mai à Casablanca. Il s’agit, en effet, d’une rencontre concentrée sur l’évaluation du développement du commerce électronique au Maroc, de sa situation actuelle mais aussi de se pencher sur les diverses entraves qui freinent le développement de ce mode de commerce. Objectif: offrir au e-commerce une place de choix dans les transactions commerciales.  Cet évènement a été marqué par la présence du secrétaire général du ministère de l’Industrie, du Commerce et des Nouvelles technologies, Taïb Debbagh, du directeur des Opérations monétaires et des Changes de Bank Al-Maghrib, Mounir Razki, et d’autres acteurs publics et privés opérant dans le domaine de la télécommunication et du commerce électronique, notamment l’Agence nationale de réglementation des télécommunications (ANRT). A cette occasion, M.Debbagh a précisé que le Maroc occupe la première place dans le domaine du commerce électronique au niveau africain. Une situation encourageante,  certes, mais qui nécessite plus de développement. Selon M.Debbagh, ce positionnement est en relation avec la libéralisation du secteur de la téléphonie mobile, qui a atteint 67% au 1er trimestre 2008. Pour sa part, le segment de la téléphonie fixe a enregistré plus de 2700 abonnés. Pour encourager le e-commerce, le ministère de l’Industrie, du Commerce et des Nouvelles technologies a mis en place une stratégie de sécurité des systèmes d’information à travers d’un plan d’action prioritaire à court terme pour la période 2008-2009, a rappelé M. Debbagh. L’intervention de Bank Al-Maghrib, en outre, a été de taille. La banque centrale participe de manière incontournable au contrôle des systèmes de paiement en ligne. Dans ce cadre, le conseil national des systèmes de paiement a été créé. Dispositif à même de faciliter la supervision des paiements électroniques. Cet organe veille à la coordination entre les différents acteurs afin de collaborer à la stabilité du marché financier. En effet, la mission principale de la banque centrale est de garantir la sécurité des moyens de paiements, à travers une surveillance  pratique, basée sur un mécanisme d’autoprotection, afin de faire face aux risques de défaillance. Pour cela des réformes ont été mises en place pour donner une nouvelle définition au commerce électronique, avec la consolidation  du régime répressif de lutte contre la fraude. Des efforts qui visent en premier lieu la consolidation de la confiance dans le commerce électronique. De son côté, l’ANRT a mis en avant la situation actuelle du e-commerce au Maroc. une participation modeste dans le PIB atteignant à peine 10%.  Dans ce contexte, 8.4% des entreprises marocaines opèrent des actions d’échanges en ligne, ce qui reste insuffisant, selon l’ANRT.
Le commerce électronique est actuellement une option très utilisée au niveau internationale, mais qui rampe encore au Maroc.  Une situation qui nécessite plus de confiance des utilisateurs pour la développer dans un monde qui parle de plus en plus le langage de la technologie électronique.

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