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Commerce extérieur, un moteur de compétitivité pour le Maroc

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Lors de la séance plénière consacrée aux questions orales mensuelles adressées au Chef du gouvernement au sujet de la politique générale, Aziz Akhannouch a mis en avant les performances commerciales du Maroc en mettant en exergue une stratégie ambitieuse qui positionne le Royaume comme acteur clé sur le marché international.

« Le développement des exportations marocaines montre que l’économie nationale tend vers une plus grande diversité et complexité ». Un constat établi par le Chef du gouvernement Aziz Akhannouch, lundi 4 novembre, devant les représentants. Intervenant dans le cadre de la séance plénière consacrée aux questions orales mensuelles adressées au Chef du gouvernement au sujet de la politique générale, M. Akhannouch a mis en exergue les principales évolutions qu’a connues le secteur du commerce extérieur et les performances atteintes dans un contexte marqué par des incertitudes conjoncturelles au niveau mondial. En effet, le Maroc a réussi à faire preuve de résilience dans une sphère économique en pleine mutation. « Si le Royaume, malgré les défis économiques mondiaux, a réussi à maintenir sa dynamique et à relever les défis conjoncturels, c’est grâce à sa grande résilience face aux fluctuations conjoncturelles, ce qui lui a permis d’atteindre un taux de croissance de 3,4% en 2023, avec une moyenne de croissance avoisinant les 4,4% sur les trois dernières années », explique le Chef du gouvernement. Et de constater que « le taux d’inflation affiche une baisse notable. Il est passé à 1,1% au cours des neuf premiers mois de 2024, contre 6,1% en 2023, soit un taux inférieur comparé à la plupart des pays voisins ».

Se référant au Chef du gouvernement, le Maroc, grâce à une vision Royale intégrée, est devenu un chantier économique et commercial ouvert sur les plans régional et international. «Ceci a permis d’orienter notre pays vers des projets stratégiques fondés sur une économie compétitive et a fait du Royaume une destination attractive pour les investissements étrangers et un pont de connexion central entre tous les continents», peut-on relever de M. Akhannouch. Et de préciser que « l’orientation du gouvernement visant le renforcement des relations avec nos partenaires traditionnels et l’ouverture sur de nouveaux marchés ont fait du Maroc une véritable porte d’entrée pour le commerce, la création de nouvelles synergies de coopération gagnant-gagnant et la mise en place de ponts d’intégration et de coopération dans l’espace économique mondial». En capitalisant sur les réformes engagées durant ces dernières années et des stratégies sectorielles, le Maroc a réussi à asseoir son positionnement à l’échelle régionale et internationale.
« Le progrès réalisé au cours des deux dernières années constitue une manifestation de la transformation globale de l’économie nationale, et est le résultat naturel d’un effort gouvernemental continu pour répondre aux questions de développement et de croissance durable », assure M. Akhannouch.
Et de souligner que « le véritable défi reste d’obtenir des résultats très avancés dans les secteurs stratégiques, après que le gouvernement a établi les bases fondamentales de la construction du commerce extérieur du Royaume sur des fondations solides et durables».

La performance commerciale du Maroc se traduit, entre autres, par le niveau de croissance de ses taux de couverture.
Le niveau de couverture des biens et services s’est, selon le Chef du gouvernement, considérablement amélioré, passant de 80,8 % entre janvier et septembre 2019 à un niveau record dépassant les 82,9 % à la même période de 2023 et de 2024, ce qui représente la meilleure performance atteinte depuis 2003. De même, le niveau de couverture des biens est passé de 57,8 % durant les neuf premiers mois de l’année 2019 à 59,8 % à la même période de l’année actuelle. Parmi les indicateurs relevés par le Chef du gouvernement, on note le recul du volume de la dette. Le ratio de la dette est revenu en dessous de 70% depuis le début de l’actuelle législature et ce après avoir dépassé 72 % du produit intérieur brut lors des périodes précédentes. « Le volume de la dette avait augmenté de 20% entre 2011 et 2020», rappelle Aziz Akhannouch.
Et de poursuivre : « Il ne fait aucun doute que le bilan positif et les réformes structurelles mises en œuvre par le gouvernement ont eu un impact favorable sur l’amélioration des niveaux de notation de crédit du Royaume, ce qui a permis au Maroc de maintenir ses perspectives positives, selon le rapport de l’agence Standard and Poor’s. Nous continuerons à travailler dans les années à venir pour améliorer ces indicateurs et élever la note souveraine du Royaume auprès des différentes institutions internationales ».
M. Akhannouch a réitéré en cette occasion la volonté politique de l’Exécutif d’améliorer les performances du Royaume du Maroc ainsi que d’augmenter le chiffre des exportations nationales.

L’ouverture économique, un choix stratégique
Le gouvernement a, en effet, conduit un chantier exceptionnel pour adapter l’économie nationale aux mutations rapides qui se sont opérées sur le marché international. Chose qui a contribué à renforcer la souveraineté nationale dans plusieurs branches productives. Les efforts consentis ont contribué à renforcer le positionnement du Royaume dans plusieurs secteurs stratégiques permettant ainsi à l’économie marocaine d’atteindre le leadership dans de nombreuses industries. « Grâce à la politique gouvernementale adoptée conformément aux Hautes Orientations Royales, le Maroc est devenu un partenaire distingué et un acteur clé de haute crédibilité », explique le Chef du gouvernement. Et de rappeler : « L’étape précédente de notre travail gouvernemental s’est caractérisée par la mise en place d’un ensemble de réformes et de stratégies nationales ayant contribué de façon significative à la simplification des investissements étrangers, à la libéralisation des échanges commerciaux et au renforcement de la position du Royaume en tant que plateforme régionale pour l’industrie et les exportations, en étroite collaboration avec les acteurs nationaux et internationaux ».
En effet, le gouvernement a accordé une attention particulière à l’ouverture économique comme un choix stratégique. Cette orientation a été appuyée par des mécanismes de soutien visant à établir un environnement apte à soutenir la croissance et à dynamiser les investissements.

Les exportations, un levier de croissance
Il est à souligner que le commerce extérieur a été au cœur des priorités de l’Exécutif. Depuis l’actuelle législature, les efforts ont été orientés pour dynamiser ce secteur en misant sur les exportations nationales en tant que leviers de la croissance économique et de développement.
La finalité étant de rendre à la fois l’économie nationale et l’entreprise marocaine plus compétitives sur ce segment à travers notamment un ciblage précis des marchés et la diversification des partenaires tout en tenant compte de l’enjeu de la durabilité. Sur le plan commercial, les exportations marocaines se sont maintenues sur une trajectoire ascendante, atteignant une valeur de 331,5 MMDH à fin septembre 2024 (+ 5,3%), soit une augmentation de 16,8 MMDH par rapport à la même période de l’année 2023, grâce aux opportunités énormes dont regorge l’industrie automobile et aéronautique au niveau national. Parallèlement au bilan positif des exportations marocaines au cours des dernières années, le gouvernement a continué à maîtriser des niveaux raisonnables d’importations. Ces dernières ont connu une stabilité relative, atteignant un total de 554,1 MMDH, contre 528,9 MMDH durant les premiers mois de l’année dernière.

Le Maroc, une destination attractive des IDE
Investissements étrangers. Au-delà des performances commerciales atteintes et des accords de libre-échange qui permettent au Royaume de dresser plus de 2,6 milliards de consommateurs dans une centaine de pays, le Maroc s’érige comme un « véritable » modèle en matière d’attraction des investissements étrangers. Le gouvernement a en effet travaillé d’arrache-pied pour développer des programmes visant à drainer davantage d’investisseurs, notamment dans les industries à haute valeur ajoutée. Cette dynamique se traduit par une hausse de 50,7% des IDE à fin novembre, soit des revenus nets de l’ordre de 16,3 MMDH. Ces chiffres sont appelés à se consolider prochainement compte tenu des investissements étrangers annoncés au cours des derniers mois et au cadre encourageant que présente la nouvelle charte de l’investissement. « C’est un choix stratégique qui s’est manifesté par la signature d’un certain nombre d’accords d’investissements importants, parmi lesquels le projet majeur du système de production de batteries électriques, qui est le premier du genre au Maroc, avec un montant d’investissement atteignant près de 3 milliards de dirhams. Ce projet phare devrait générer plus de 2.500 emplois», indique M. Akhannouch, rappelant la signature antérieure d’un protocole d’accord avec un acteur international pour établir la première usine en Afrique de production de batteries pour voitures électriques et de systèmes de stockage d’énergie au Maroc d’un montant global avoisinant 65 milliards de dirhams. Ce projet d’envergure permettra de créer à terme 25.000 postes directs et indirects. Ce qui confirme le leadership du Maroc dans l’industrie automobile. De même, l’Offre Maroc en hydrogène vert constitue également un levier pour dynamiser l’investissement au Maroc. Depuis son lancement en mars dernier, pas moins de 40 demandes ont été formulées sur la plateforme de Masen émanant d’investisseurs du Maroc, des Etats-Unis, d’Europe, d’Asie et d’Australie. Ces demandes couvrent en grande partie les provinces du Sud du Maroc marquant encore une fois une preuve sur les horizons prometteurs de ce secteur et de la confiance que manifestent les investisseurs étrangers pour le Maroc.

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