Economie

Commerce international : L’écart entre pays riches et pays pauvres se resserre

L’écart se resserre entre pays riches et pays pauvres en matière d’accès au commerce international, selon un classement de 123 pays publié mardi par la Conférence des Nations Unies pour le commerce et le développement (Cnuced). Selon la deuxième édition de son «indice du commerce et du développement» publié tous les deux ans, la Cnuced juge «remarquables» les résultats de plusieurs pays en développement ou en transition ainsi que leur «capacité à rattraper les pays les plus riches». La Cnuced souligne la performance de sept grands pays émergents (Brésil, Inde, Chine, Corée du Sud, Mexique, Russie, Afrique du Sud) dont l’écart avec le score des nouveaux pays membres de l’Union européenne «n’est pas important». La Chine s’est ainsi classée à la 25e place, gagnant deux places par rapport au classement 2005, à l’instar de l’Inde qui s’est hissée au 86e rang. Comme en 2005, les Etats-Unis, l’Allemagne, le Danemark et le Royaume-Uni occupent les premières places du classement qui évalue la capacité des pays à profiter du commerce mondial. Le Japon est 6e ex-aequo avec la Suède, devant la France (8e). Parmi les pays considérés «en développement» selon la définition officielle des Nations Unies, Singapour arrive en tête à la 5e position, gagnant deux places, la Corée du Sud est 21e (-1), le Chili (premier latino-américain) est 37e (-1) et l’Afrique du Sud 47e (+3), en tête de son continent. Le Mexique gagne trois places (47e) et le Brésil six (54e). Les nouveaux pays membres de l’UE se classent pour huit d’entre eux entre la 24e et la 35e place, emmenés par la Slovénie, seule de ce groupe à avoir déjà adopté l’euro. Suivent les autres pays en transition d’Europe de l’Est, avec en tête l’Ukraine (37e, +4 places), loin devant la Russie (58e, -8 places).
L’indice a été calculé à partir de critères tels que l’ouverture au commerce (mesuré en fonction du niveau des droits de douane), le développement humain (santé, éducation…), l’environnement (accès à l’eau potable…), les infrastructures (routes, transport aérien, télécommunications…), le système financier (crédit au secteur privé rapporté au PIB) ou encore la part de l’agriculture dans l’économie. Si les pays en développement restent à la traîne en termes de capital humain, d’infrastructures et de bien-être social, «la situation évolue positivement», selon la Cnuced. «Certains obtiennent des scores proches de ceux des pays développés en ce qui concerne les ressources financières, la structure économique, la stabilité macroéconomique et la viabilité environnementale». Le commerce à lui seul ne peut suffire au décollage des pays en développement, soulignent toutefois les auteurs du rapport.

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