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Conférence internationale sur le développement de l’énergie solaire: Noor-Ouarzazate citée en exemple

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Les énergies vertes à l’honneur à Casablanca. Un atelier régional a été organisé, jeudi 5 mai, en vue de mettre en relief l’expérience Noor Ouarzazate et de débattre des évolutions technologiques en matière d’énergie solaire.

Organisée par le Groupe de la Banque mondiale, le Fonds pour les technologies propres (CTF) et Masen, cette conférence internationale intervient quelques mois avant la tenue de la COP22. La rencontre a également permis, de discuter du développement de l’énergie solaire thermique à concentration. «L’échange d’idées et l’apprentissage mutuel sont essentiels à la création d’un environnement porteur pour des projets qui, comme celui de Noor-Ouarzazate, aboutissent à plus de sécurité énergétique et permettent d’atténuer les émissions mais aussi soutiennent la création d’emplois», apprend-on de Marie Françoise Marie-Nelly, directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Maghreb.

Pour sa part, Masen a mis l’accent principalement sur la réussite de ses projets d’énergie solaire thermique à concentration (CSP). Mustapha Bakkoury explique les raisons : «Le succès des premiers projets CSP développés par Masen est le résultat d’une collaboration fructueuse avec de nombreux acteurs publics et privés et de la relation de confiance avec les institutions financières internationales».

M. Bakkoury a, en outre, souligné que cette expérience a permis à son département de développer un ensemble de pratiques. Il s’est porté, également, ouvert à toute nouvelle coopération visant le développement de programmes de promotion des énergies renouvelables dans d’autres pays.  De par sa technologie et la pertinence de ses retombées, la Centrale Noor a réussi à gagner la confiance de grandes institutions financières mondiales.

Le Fonds pour les technologies propres (CTF) figure parmi les principaux partenaires de ce projet. Le CTF a, dans ce sens, octroyé à Masen 435 millions de dollars. Selon le Fonds, ces financements concessionnels ont permis de réduire les coûts de la Centrale Noor, de faire la démonstration de la validité du développement d’une technologie solaire de pointe au Maroc et de lever plus de 3 milliards de dollars auprès de nombreux bailleurs dont le Groupe de la Banque mondiale, la BAD, la KfW Bankengruppe, l’AFD et la BEI.

«Le projet de Noor montre que les financements à faible coût et à long terme apportés par le CTF sont en mesure de mobiliser les ressources publiques et privées nécessaires pour construire de grandes installations de production d’énergie solaire thermodynamique à un coût attractif pour les pays souhaitant développer le solaire», apprend-on de Mafalda Duarte, responsable des Fonds d’investissement climatiques (CIF).

Notons que grâce à la Centrale Noor, le Maroc est considéré comme un exemple en matière de développement de projets d’énergies renouvelables. Le Royaume a pour ambition de porter à 52% la part des énergies renouvelables dans la capacité électrique installée à l’horizon 2030.

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