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Confiance renforcée et rating positif à l’échelle internationale : Le Maroc, une destination économique attractive

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Le dernier classement Doing Business hisse le Maroc au 53ème rang, soit trois places à gagner dans le prochain rating pour intégrer le top 50 par la grande porte.

La stabilité politique du Maroc, sa résilience macroéconomique, ainsi que la portée des réformes menées… Tant de facteurs qui renforcent la confiance des investisseurs étrangers en l’économie marocaine. La dernière sortie du Maroc sur le marché international confirme l’intérêt que portent les bailleurs internationaux au Royaume. Tour d’horizon des principaux achèvements du Maroc sur la scène financière internationale.

1 milliard d’euros levé sur le marché international

Le Maroc a réussi en novembre dernier à marquer un retour sur la scène financière internationale. 5 ans après la précédente émission, le Royaume a levé le même montant mais avec des taux avantageux. On note dans ce sens un montant de 1 milliard d’euros, une maturité de 12 ans et un taux d’intérêt de 1,5%. En effet, cette opération a été marquée par un bon rendement, soit le niveau le plus bas jamais obtenu par le Royaume sur le marché international. Sur le plan technique, cette émission a bénéficié du carnet d’ordres le plus important par sa taille pour une transaction du Maroc en euro dépassant les 5,3 milliards d’euros au cours de la transaction avec plus de 285 investisseurs impliqués.

Cette émission est venue couronner un roadshow fructueux mené par le ministère de l’économie, des finances et de la réforme de l’administration. La délégation marocaine a dans ce sens sillonné les plus grandes places européennes, en l’occurrence Paris, Zurich, Londres, Francfort et Amsterdam/La Haye pour échanger avec une soixantaine d‘investisseurs dont les gestionnaires de fonds, assureurs et fonds de pensions.

Une 4ème LPL accordée par le FMI

2019 a également été marquée par l’adoption par le Fonds monétaire international (FMI) d’une quatrième Ligne de précaution et de liquidité. Cette nouvelle ligne, approuvée à l’unanimité, porte sur un montant de 2,97milliards de dollars en faveur du pays sur une période de deux ans. Elle intervient après celle de 2012 d’une valeur de 6,2 milliards de dirhams, de celle de 2014 d’un montant de 5 milliards de dirhams et de celle de 2016 portant sur un total de 3,5 milliards de dirhams. L’approbation de la LPL passe par une analyse détaillée de l’ensemble des équilibres macroéconomiques et les réformes menées sur le plan national. Le diagnostic établi par le FMI laisse apparaître que le Maroc réalise un progrès considérable dans la réduction de sa vulnérabilité budgétaire. Selon l’institution financière, la croissance de l’économie nationale est restée robuste en 2018 avec une prévision de progression à moyen terme. Une accélération qui reste tributaire de l’amélioration des conditions extérieures et d’une exécution soutenue des réformes. La ligne de précaution et de liquidité accordée au Maroc et dont aucun tirage n’a été effectué à ce jour tend à offrir au Maroc une assurance contre les chocs, notamment les risques géopolitiques, la croissance comme chez les partenaires commerciaux et la volatilité des marchés financiers.

Un score amélioré en Doing Business

Pari relevé. Le Maroc a réussi en une année à gravir les échelons pour atteindre le top 50 des meilleures économies du monde en matière d’amélioration du climat des affaires. Le dernier classement Doing Business hisse le Maroc au 53ème rang, soit trois places à gagner dans le prochain rating pour intégrer le top 50 par la grande porte. Sur le plan régional, le Maroc arrive 3ème aussi bien au MENA qu’en Afrique. De 2010 à ce jour, le Maroc a réussi à faire un saut considérable dans ce classement. Le Royaume a ainsi gagné 75 places durant cette dernière décennie.  Un bond tiré par la mise en place de 31 réformes ayant réussi à promouvoir le Maroc comme une destination d’affaires attractive et compétitive. Parmi les mesures prises ayant contribué à renforcer le rayonnement du Maroc sur l’échiquier international, on note le renforcement de la protection des investisseurs minoritaires, la facilitation du raccordement électrique en moyenne tension, le développement de l’usage des postes de transformation préfabriqués, la simplification et la dématérialisation en matière des procédures Import/Export ou encore l’adoption d’un système progressif d’imposition des sociétés.

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