C’est non pour les projets de Emirates Telecommunication Corporation (Etisalat). En effet, suite à l’acquisition du contrôle de 53% du capital et des droits de vote d’Itissalat Al Maghrib (Maroc Telecom) par Etisalat, cette dernière avait procédé en date du lundi 19 mai, conformément aux dispositions de l’article 18 de la loi 26-03 relative aux offres publiques sur le marché boursier, au dépôt d’un projet d’offre publique d’achat visant les titres constituant le flottant en Bourse de Maroc Telecom. Aussi, ce dépôt a fait l’objet d’un avis publié par le Conseil déontologique des valeurs mobilières (CDVM) mercredi 21 mai.
Cependant, le vendredi de la même semaine, le CDVM est revenu avec un autre avis annonçant la non-recevabilité de cette offre publique d’achat, dite obligatoire, lancée par Etisalat sur le flottant de Maroc Telecom. Selon l’avis, cette décision est tout à fait légitime au vu de l’article 29 de la loi 26-03 régissant les offres publiques sur le marché boursier.
Celui-ci stipule qu’«au regard de l’intérêt économique du pays, une offre publique peut être déclarée non recevable». A ce titre, afin de préserver les intérêts économiques stratégiques nationaux, l’article 29 a été évoqué et revendiqué. Par conséquent, le CDVM a ordonné la reprise de la cotation du titre Maroc Telecom à la Bourse de Casablanca dès aujourd’hui lundi 26 mai.