Economie

Contribution libératoire: Jaouad Hamri énumère les facteurs de réussite

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Le record des collectes est, selon M. Hamri, «Un signal fort de la confiance placée par les citoyens marocains en l’économie nationale». Et de préciser qu’«il témoigne par ailleurs de la confiance des détenteurs de capitaux à l’étranger quant à la bonne santé de l’économie marocaine».

La conjoncture internationale a contribué positivement à la réussite de l’opération, notamment en termes de transparence fiscale et de forte mobilisation des banques étrangères. Autre élément clé : la synergie entre la direction générale des Impôts et l’Office des changes ainsi que la forte implication du secteur bancaire marocain. Jaouad Hamri a, par ailleurs, mis l’accent sur l’aspect social que revêt la contribution libératoire.

Dans son intervention, le directeur général de l’Office des changes a souligné qu’environ 2,3 milliards de dirhams seront affectés au fonds d’appui à la cohésion sociale. En une année du lancement de l’opération, l’Office des changes a collecté près de 27,8 milliards de dirhams d’avoirs et de liquidité détenus à l’étranger. Ce chiffre se veut un record puisque l’objectif initial de l’opération tournait autour de 5 milliards de dirhams.

En commentant cette réussite, Jaouad Hamri a indiqué que «cette mesure, mise en place à titre exceptionnel grâce à une décision politique audacieuse, s’inscrit dans le cadre d’une logique de réconciliation économique». Ainsi, 19.000 détenteurs de capitaux ont déclaré durant la période allant du 31 décembre 2013 à fin décembre 2014. Sur le total collecté, 8,4 milliards de dirhams relèvent de liquidités financières, 9,5 milliards de dirhams d’actifs immobiliers et 9,8 milliards de dirhams d’actifs financiers. La contribution libératoire rentre ainsi dans une nouvelle phase.

La période post-amnistie sera marquée par le renforcement des propositions de l’Office des changes afin d’adapter le cadre législatif réglementaire aux réalités économiques. Jaouad Hamri a révélé à ce propos que les Marocains résidants à l’étranger et les ex-MRE se trouvent confrontés à des réglementations fiscales et des changes dépassées.

A cet égard, le directeur général de l’Office des changes a plaidé en une faveur d’une réforme des législations nationales en la matière adaptée aux besoins légitimes des citoyens.

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