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COP22 : la SNI se mobilise pour l’environnement

© D.R

La mobilisation en faveur des énergies renouvelables devient une question vitale dans la stratégie interne des entreprises. C’est ainsi que la Société Nationale d’Investissement (SNI), se mobilise à travers ces deux filières énergétiques, Nareva et Managem, pour réaffirmer et proposer des projets qui pourront répondre aux défis climatiques.

En effet, la filière énergétique de la SNI, Nareva, propose un nouveau projet labellisé COP22. Il s’agit d’un parc éolien d’une capacité de 200 MW, situé dans la région de Boujdour et intitulé Aftissat.

Actuellement en construction, ce parc éolien est développé dans le cadre de la loi 13-09 qui a libéralisé le secteur des énergies renouvelables. Le projet d’Aftissat porte sur le développement, le financement, la construction, et l’exploitation et maintenance du parc ainsi que la construction d’une ligne électrique 400 kV de ~250 km et un poste électriques THT pour raccorder le parc éolien au poste ONEE de Laâyoune en passant par la ville de Boujdour. Cette nouvelle ligne électrique permettra un raccordement de la ville au réseau électrique national.

De son côté, Managem se distingue lors de cet événement environnemental planétaire par deux projets labellisés COP22, le programme Green Chip pour le recyclage des déchets des équipements électriques et électroniques et l’usine de valorisation des rejets de pyrrhotine à Guemassa.

Le premier projet s’inscrit dans l’ère du digital. Le principe est de donner une deuxième vie aux anciens équipements informatiques comme les téléphones portables et les ordinateurs pour une revalorisation ou un recyclages des composants. Le programme Green Chip, crée en 2009 par Managem en partenariat avec Al Jisr, permet une collecte du matériel informatique usagé auprès d’un réseau d’entreprise pour le traiter dans son atelier à Casablanca. Les écoles ou les associations récupèrent l’équipement conditionné tandis que les éléments en fin de vie sont démantelés et récupérés par Managem pour traitement, dans le respect des normes environnementales et de sécurité en vigueur.

De son côté, Al Jisr assure la formation des jeunes déscolarisés en situation précaire à la maintenance informatique. Plus de 100 jeunes sont ainsi formés chaque année, et près de la moitié intègre ensuite le marché du travail.

Le deuxième projet de la société minière est, comme indiqué plus haut, une usine, certifiée ISO 14001 depuis 2013, de traitement des rejets miniers de CMG. Elle dispose d’une unité de production d’acide sulfurique d’une capacité de 120 000 tonnes par an.

La digue de la mine CMG alimente cette unité afin de transformer le rejet solide à base de soufre et de fer, la pyrrhotine, en produits de valeur comme l’acide sulfurique et l’oxyde de fer, permettant la production de plus de 20% des besoins énergétiques du site. Une activité qui se répercute sur le respect environnementale, engendrant une limitation des émissions de CO2 dont le volume de production annuel s’élève à 95 000 tonnes par an.

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