Economie

Cosumar veut contribuer à la souveraineté alimentaire

© D.R

Sa capacité de traitement des plantes sucrières atteint 5 millions de tonnes

Priorités 
Le Groupe Cosumar fait de la souveraineté alimentaire du Maroc une priorité. Il y contribue à travers plusieurs actions en soutien à la filière sucrière. Au SIAM 2023, l’entreprise a présenté ses activités, ses innovations et ses engagements en matière de développement durable. Fondé en 1929, le Groupe continue de croître et de se moderniser.

Cosumar a l’ambition de renforcer son accompagnement au secteur agricole et ses engagements pour la souveraineté alimentaire du Maroc. «Nous sommes aujourd’hui un acteur majeur du secteur agroalimentaire marocain et un pilier de la compétitivité de la filière sucrière nationale.

Nous sommes engagés envers nos clients, agriculteurs et partenaires, en veillant à respecter nos obligations en termes d’approvisionnement du marché, de sécurité, de qualité et de préservation des ressources naturelles», indique le Groupe à cet effet. Cet engagement se traduit en termes de chiffres. Etant passé par plusieurs phases de développement, Cosumar dispose de sucreries dans 5 régions du Maroc. Il emploie directement plus de 1.300 collaborateurs et indirectement plus de 5.000 personnes. «Le groupe a été un précurseur dans le domaine de l’agro-industrie grâce à la signature de contrats d’agrégation avec ses partenaires agriculteurs.

Cette relation mutuellement bénéfique entre l’agrégateur et les agriculteurs permet d’optimiser la production en termes de qualité et de quantité au niveau de l’amont agricole. Elle contribue également à améliorer la vie de plus de 40.000 agriculteurs partenaires et de leurs familles dans 5 régions du pays. Ce modèle d’agrégation, qui distingue Cosumar, offre un accompagnement financier, technique et social à l’ensemble de ses partenaires agricoles et œuvre ainsi pour une filière sucrière compétitive et performante», explique la même source. Cosumar atteint une capacité globale de traitement de 5 millions de tonnes de plantes sucrières et une capacité de production globale de 2 millions de tonnes de sucre blanc. « Grâce à un programme d’investissement de plus de 10 milliards DH, le Groupe s’est modernisé et a réalisé plusieurs avancées en matière d’innovation et de R&D.

En 2022, plus de 752.000 tonnes de sucre blanc ont été exportées vers plus de 40 pays, sous le régime d’admission temporaire, et hors système de subvention», selon l’entreprise. Celle-ci s’est également engagée dans une démarche de responsabilité sociale et environnementale, visant à préserver les ressources naturelles, à réduire l’empreinte carbone de la filière sucrière et à soutenir le développement durable des régions agricoles au Maroc. «Le Groupe Cosumar est convaincu que la croissance durable ne peut être atteinte que si elle est partagée. C’est pourquoi il a placé les enjeux du développement durable au cœur de son projet d’entreprise et de sa culture managériale.

La nouvelle démarche RSE irrigue la culture du Groupe ainsi que l’ensemble de ses activités, partout où il opère, à travers quatre axes stratégiques déclinés en treize engagements, s’inscrivant dans la trajectoire de sa signature «Partageons le progrès», relève la même source. Sur le plan environnemental, Cosumar s’investit dans des projets de modernisation de ses sites industriels, de conversion de ses installations pour l’utilisation de nouveaux combustibles et de réduction des pertes d’énergie. Ainsi, 10 milliards DH ont été alloués à son outil industriel pour réduire l’impact environnemental permettant de réduire de 90 % la consommation d’eau depuis 2005 et de 39,4 % la consommation d’énergie dans le processus de traitement de la betterave à sucre.

«Grâce à ces investissements colossaux, Cosumar a réussi à réduire l’empreinte carbone de la filière sucrière, avec une réduction de 46% de l’empreinte carbone du sucre blanc entre 2016 et 2022», argumente l’entreprise. Et ce n’est pas tout. L’entreprise s’engage à fournir un soutien financier, technique et social à ses partenaires agricoles, tout en accompagnant les familles d’agriculteurs. Elle agrège plus de 40.000 agriculteurs producteurs de betterave et de canne à sucre.

«Le Groupe injecte également plus de 3 milliards de dirhams annuellement dans les régions d’implantation pour financer les intrants, les avances et le matériel agricole, ainsi que pour le transport de la production de plantes sucrières et la rémunération des agriculteurs et prestataires de service…. Ceci en plus des 5 millions de jours de travail générés dans le secteur agricole. Cosumar achète également toute la production au prix garanti quel que soit le volume produit par les agriculteurs partenaires», assure la même source.

Dans le même sens, Cosumar compte 87% de partenaires et fournisseurs locaux et réalise 70% du budget d’achat localement. Elle s’inscrit dans une dynamique de progrès responsable et inclusif, bénéficiant à l’ensemble de son écosystème.
«L’économie circulaire est au cœur du processus sucrier, puisque près de 280.000 tonnes de co-produits issus de la betterave et de la canne à sucre (pulpe, pellets, bagasse, mélasse) sont revalorisés et destinés à l’alimentation animale (pulpe/pellets), à la fabrication de levure (mélasse) et utilisés comme biocombustible par les sucreries (bagasse). Quant à l’eau récupérée de la betterave, elle est systématiquement recyclée pour être réutilisée dans le processus industriel du Groupe», rappelle l’entreprise à cet égard.

 

 

Articles similaires

EconomieUne

La coopération économique au centre d’entretiens entre Mme Fettah et son homologue français

La ministre de l’Économie et des finances, Nadia Fettah, et le ministre...

EconomieUne

Forum annuel du syndicat des entreprises du tour operating : Plus de 130 prescripteurs et décideurs français présents à Rabat

Le forum prévoit des séances de networking entre les tour-opérateurs français et...

EconomieUne

Des secteurs à haut potentiel de coopération ont été identifiés : L’AMDIE en mission de prospection auprès des industriels allemands

Le Maroc se distingue en offrant des opportunités de production décarbonées grâce...

EconomieUne

12 huiles d’olive extra vierge primées

Le ministre de l’agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et...