Le Groupement des retailers du Maroc tire la sonnette d’alarme quant à la crise que vit cette branche d’activité durant cette crise sanitaire.
Mis à l’arrêt depuis le début du confinement, ces professionnels appellent à agir sur les loyer pour sauver le commerce et ses emplois. Deux urgences sont à traiter. La première concerne l’annulation des loyers pendant la période de fermeture subie tel que prévu par la loi dans le cas actuel de force majeure. “De manière factuelle, la contrepartie contractuelle du paiement d’un loyer doit être la jouissance paisible d’un local commercial pouvant recevoir du public.
Ceci est impossible à cause des mesures sanitaires prises par les autorités à juste titre. La contrepartie ne pouvant être honorée, le loyer n’est plus dû”, apprend-on du Groupement des retailers. Les commerçants revendiquent dans ce sens l’adaptation du loyer au niveau de l’activité réelle à la reprise. Et pour cause : le niveau de chiffre d’affaires à la reprise sera beaucoup plus bas qu’en 2019. Les estimations tablent sur une baisse de 70% du chiffre d’affaires au titre des premiers mois. Pour limiter les dégâts, il est recommandé de mettre en place un mécanisme simple d’alignement des loyers sur le chiffre d’affaires. A travers ces revendications, les retailers renouvellent leur appel à l’aide et au dialogue constructif qui permettra la sauvegarde de leurs emplois et la pérennité économique de chacun.